Rejet de pourvoi et conséquences financières en matière de procédure civile

·

·

Rejet de pourvoi et conséquences financières en matière de procédure civile

L’Essentiel : La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de la SCI Purea, considérant que les moyens de cassation n’étaient pas suffisants pour entraîner une annulation de la décision contestée. En conséquence, la SCI a été condamnée aux dépens, devant couvrir les frais de la procédure. Sa demande d’indemnisation, fondée sur l’article 700 du code de procédure civile, a également été rejetée. De plus, la SCI Purea devra verser 3 000 euros à la société Banque Socredo, à la société Eos France et au Fonds commun de titrisation Foncred V, représenté par la société France titrisation.

Rejet du pourvoi

Les moyens de cassation invoqués contre la décision attaquée ne sont pas de nature à entraîner la cassation. En conséquence, la Cour a décidé de rejeter le pourvoi.

Condamnation aux dépens

La SCI Purea a été condamnée aux dépens, ce qui implique qu’elle doit couvrir les frais liés à la procédure.

Indemnisation des parties

La demande formée par la SCI Purea en application de l’article 700 du code de procédure civile a été rejetée. De plus, la SCI Purea a été condamnée à verser une somme globale de 3 000 euros à la société Banque Socredo, à la société Eos France et au Fonds commun de titrisation Foncred V, représenté par la société France titrisation.

Décision de la Cour de cassation

Cette décision a été prise par la Cour de cassation, deuxième chambre civile, et a été prononcée par le président lors de l’audience publique du 21 novembre 2024.

Q/R juridiques soulevées :

Quels sont les moyens de cassation et leur impact sur la décision attaquée ?

Les moyens de cassation sont des arguments juridiques invoqués par une partie pour contester une décision rendue par une juridiction inférieure. Dans le cas présent, la Cour de cassation a jugé que les moyens de cassation soulevés par la partie requérante ne sont pas de nature à entraîner la cassation de la décision attaquée.

Selon l’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile :

« Le pourvoi en cassation n’est recevable que s’il est fondé sur un moyen de droit. »

Cela signifie que pour qu’un pourvoi soit recevable, il doit reposer sur des arguments juridiques valables.

Dans cette affaire, la Cour a estimé que les moyens présentés ne remplissaient pas cette condition, ce qui a conduit au rejet du pourvoi.

Quelles sont les conséquences du rejet du pourvoi ?

Le rejet du pourvoi a plusieurs conséquences juridiques. Tout d’abord, cela signifie que la décision de la juridiction inférieure est confirmée et devient définitive.

En application de l’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile, il n’est pas nécessaire de statuer par une décision spécialement motivée sur ce pourvoi, ce qui simplifie la procédure.

De plus, la Cour a condamné la SCI Purea aux dépens, ce qui implique qu’elle devra supporter les frais de la procédure.

L’article 696 du code de procédure civile précise :

« La partie qui succombe est condamnée aux dépens. »

Cela signifie que la partie perdante doit payer les frais engagés par la partie gagnante.

Quelles sont les implications de l’article 700 du code de procédure civile dans cette affaire ?

L’article 700 du code de procédure civile permet à la Cour de condamner une partie à verser une somme d’argent à l’autre partie pour couvrir les frais non compris dans les dépens.

Dans cette affaire, la Cour a rejeté la demande formée par la SCI Purea et l’a condamnée à payer une somme globale de 3 000 euros à la société Banque Socredo, à la société Eos France et au Fonds commun de titrisation Foncred V.

L’article 700 dispose :

« La cour peut, dans sa décision, condamner la partie qui perd à payer à l’autre partie une somme au titre des frais exposés. »

Cela souligne que la décision de la Cour de condamner la SCI Purea à verser cette somme est conforme à la législation en vigueur.

Quel est le rôle de la Cour de cassation dans cette décision ?

La Cour de cassation a pour rôle principal de garantir l’application uniforme de la loi et de contrôler la légalité des décisions rendues par les juridictions inférieures.

Dans cette affaire, la Cour a examiné les moyens de cassation soulevés par la SCI Purea et a conclu qu’ils n’étaient pas fondés.

En conséquence, elle a rejeté le pourvoi, ce qui signifie que la décision de la juridiction inférieure est maintenue.

La Cour de cassation ne rejuge pas les faits, mais se concentre sur la conformité de la décision avec le droit.

Cela est en accord avec l’article 611 du code de procédure civile, qui stipule :

« La Cour de cassation ne connaît que des questions de droit. »

Ainsi, son rôle est de s’assurer que le droit est correctement appliqué sans entrer dans l’appréciation des faits.

CIV. 2

FD

COUR DE CASSATION
______________________

Audience publique du 21 novembre 2024

Rejet non spécialement motivé

Mme DURIN-KARSENTY, conseiller doyen
faisant fonction de président

Décision n° 11002 F

Pourvoi n° N 22-20.638

R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

_________________________

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________

DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION, DEUXIÈME CHAMBRE CIVILE, DU 21 NOVEMBRE 2024

La SCI Purea, société civile immobilière, dont le siège est [Adresse 4], a formé le pourvoi n° N 22-20.638 contre l’arrêt rendu le 12 mai 2022 par la cour d’appel de Papeete (chambre civile), dans le litige l’opposant :

1°/ à la société Banque Socredo, société anonyme d’économie mixte, dont le siège est [Adresse 2],

2°/ à la société Eos France, dont le siège est [Adresse 3], prise en qualité de société de recouvrement,

3°/ au Fonds commun de titrisation Foncred V, dont le siège est [Adresse 1], représenté par la société France titrisation, prise en qualité de société de gestion, venant aux droits de la société Banque Socredo,

défendeurs à la cassation.

Le dossier a été communiqué au procureur général.

Sur le rapport de M. Cardini, conseiller référendaire, les observations écrites de la SCP Waquet, Farge et Hazan, avocat de la SCI Purea, de la SARL Matuchansky, Poupot, Valdelièvre, Rameix, avocat de la société Banque Socredo, de la société Eos France, prise en qualité de société de recouvrement, et du Fonds commun de titrisation Foncred V, représenté par la société France titrisation, prise en qualité de société de gestion, venant aux droits de la société Banque Socredo, après débats en l’audience publique du 9 octobre 2024 où étaient présents Mme Durin-Karsenty, conseiller doyen faisant fonction de président, M. Cardini, conseiller référendaire rapporteur, Mme Vendryes, conseiller, et Mme Thomas, greffier de chambre,

la deuxième chambre civile de la Cour de cassation, composée des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu la présente décision.

1. Les moyens de cassation, qui sont invoqués à l’encontre de la décision attaquée, ne sont manifestement pas de nature à entraîner la cassation.

2. En application de l’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile, il n’y a donc pas lieu de statuer par une décision spécialement motivée sur ce pourvoi.

EN CONSÉQUENCE, la Cour :

REJETTE le pourvoi ;

Condamne la SCI Purea aux dépens ;

En application de l’article 700 du code de procédure civile, rejette la demande formée par la SCI Purea et la condamne à payer à la société Banque Socredo, à la société Eos France et au Fonds commun de titrisation Foncred V, représenté par la société France titrisation, prise en qualité de société de gestion, venant aux droits de la société Banque Socredo, la somme globale de 3 000 euros ;

Ainsi décidé par la Cour de cassation, deuxième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du vingt et un novembre deux mille vingt-quatre.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Chat Icon