Liens promotionnels : risque de confusion retenu – Questions / Réponses juridiques

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Liens promotionnels : risque de confusion retenu – Questions / Réponses juridiques

La jurisprudence souligne l’importance d’une identification claire de l’annonceur dans le cadre de la publicité en ligne. Dans l’affaire de la salle Wagram, l’utilisation du terme « Salle Wagram » comme mot clé a été jugée constitutive de contrefaçon, car elle a induit les internautes en erreur sur l’origine du lien. Les juges ont estimé que l’internaute ne pouvait pas savoir que le lien ne renvoyait pas au site officiel de la salle, entraînant ainsi une atteinte à la fonction d’origine de la marque. Un préjudice significatif a été reconnu, avec des dommages et intérêts s’élevant à 55 000 €.. Consulter la source documentaire.

Quelle est la condition pour qu’une réservation de marque sur AdWords soit sanctionnée ?

La réservation de la marque d’un concurrent sur AdWords n’est sanctionnable pour contrefaçon que s’il existe un risque de confusion. Cela signifie que l’internaute, en voyant le lien, doit être en mesure d’identifier clairement l’annonceur à l’origine de ce lien.

Il est donc essentiel que l’annonceur soit identifiable sans ambiguïté pour éviter toute confusion. Si l’internaute a des doutes sur l’origine de l’annonce, cela pourrait constituer une violation des droits de marque.

Qu’est-ce que l’affaire de la salle Wagram illustre concernant l’identification des annonceurs ?

L’affaire de la salle Wagram met en lumière les difficultés d’identification des annonceurs dans certains secteurs, comme celui de la location de salles. Dans ce cas précis, l’utilisation du terme « Salle Wagram » comme mot clé a été jugée comme une contrefaçon.

Les juges ont estimé que l’internaute ne pouvait pas savoir que le lien ne renvoyait pas vers le site officiel de la salle Wagram. Cela a conduit à une atteinte à la fonction d’origine des marques complexes, entraînant la reconnaissance de la contrefaçon.

Quel préjudice a été retenu dans l’affaire de la salle Wagram ?

Dans cette affaire, un préjudice important a été reconnu, ce qui est relativement rare dans ce type de contentieux. La société exploitante de la salle a obtenu 15 000 € à titre de dommages et intérêts.

De plus, un préjudice matériel de 40 000 € a également été retenu. Cela souligne la gravité de la situation et l’impact financier que la contrefaçon a eu sur l’entreprise concernée.


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