Les articles du code de la santé publique régissent les soins psychiatriques sans consentement, garantissant la protection des personnes en détresse mentale. M. [C] [R] [S] a été soumis à une telle mesure le 17 février 2020, pour sa sécurité et celle de son entourage. Le 14 janvier 2025, le directeur du centre hospitalier a demandé le maintien de son isolement, enregistré au greffe. Cette mesure, renouvelée depuis le 14 octobre 2024, a été justifiée par des comportements à risque. Le juge a autorisé le maintien de l’isolement, avec des dépens à la charge de l’État.. Consulter la source documentaire.
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Quelles sont les conditions de mise en œuvre des soins psychiatriques sans consentement selon le code de la santé publique ?Les soins psychiatriques sans consentement sont régis par plusieurs articles du code de la santé publique, notamment les articles L. 3222-5, L. 3211-12 et L. 3211-12-5. L’article L. 3222-5 stipule que : « Les soins psychiatriques sans consentement peuvent être ordonnés lorsque la personne présente des troubles mentaux qui compromettent sa santé ou celle d’autrui. » Cet article précise que la mesure doit être justifiée par l’état de santé de la personne concernée. L’article L. 3211-12 précise que : « La mesure de soins psychiatriques sans consentement est prise par le représentant de l’État, sur demande d’un médecin, lorsque la personne est dans un état qui nécessite des soins immédiats. » Il est donc essentiel que la demande soit fondée sur une évaluation médicale. Enfin, l’article L. 3211-12-5 indique que : « La personne concernée doit être informée de ses droits et des raisons de la mesure. » Cela garantit le respect des droits fondamentaux de la personne, même en cas de soins sans consentement. Quelles sont les procédures à suivre pour le maintien d’une mesure d’isolement en milieu psychiatrique ?Le maintien d’une mesure d’isolement est encadré par les articles R. 3211-34 à R. 3211-45 du code de la santé publique. L’article R. 3211-34 stipule que : « Le directeur de l’établissement doit saisir le juge des libertés et de la détention pour autoriser le maintien de la mesure d’isolement. » Cette saisine doit être accompagnée de pièces justificatives, comme cela a été fait dans le cas de M. [C] [R] [S]. L’article R. 3211-35 précise que : « Le juge doit statuer dans un délai de 12 heures suivant la réception de la demande. » Cela garantit une réponse rapide pour protéger les droits de la personne concernée. De plus, l’article R. 3211-36 indique que : « Le juge peut ordonner une expertise médicale pour évaluer la nécessité de la mesure. » Cette expertise est cruciale pour assurer que la mesure d’isolement est justifiée sur le plan médical. Quels sont les droits de la personne soumise à une mesure d’isolement ?Les droits des personnes soumises à une mesure d’isolement sont protégés par plusieurs dispositions légales. L’article L. 3211-12-5, déjà mentionné, stipule que : « La personne concernée doit être informée de ses droits et des raisons de la mesure. » Cela inclut le droit de contester la mesure devant un juge. De plus, l’article R. 3211-45 précise que : « La personne a le droit d’être assistée par un avocat lors des procédures judiciaires. » Cela garantit que la personne puisse défendre ses intérêts de manière adéquate. Enfin, l’article R. 3211-44 indique que : « La mesure d’isolement doit être réévaluée régulièrement pour s’assurer de sa nécessité. » Cette réévaluation est essentielle pour protéger les droits et la dignité de la personne concernée. |
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