Implantations illégales de dispositifs publicitaires – Questions / Réponses juridiques.

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Implantations illégales de dispositifs publicitaires – Questions / Réponses juridiques.

Les dispositifs publicitaires contestés, installés le long de routes départementales, ne peuvent être considérés comme situés en agglomération. Les arrêtés préfectoraux ordonnant leur retrait ont été validés, car les zones concernées ne présentent que quelques constructions éparses. De plus, même si certains dispositifs pouvaient être interprétés comme des préenseignes, les activités qu’ils annonçaient ne correspondaient pas aux critères définis par le code de l’environnement. La société a tenté de justifier sa situation en évoquant des concurrents dans l’illégalité, mais cela n’affecte en rien la légitimité des arrêtés pris à son encontre.. Consulter la source documentaire.

Quels sont les critères pour considérer un dispositif publicitaire comme étant situé en agglomération ?

Les critères pour déterminer si un dispositif publicitaire est situé en agglomération ne se limitent pas uniquement à la proximité des immeubles. Selon l’article L. 581-7 du code de l’environnement, un dispositif ne doit pas être considéré comme étant en agglomération si les constructions environnantes sont éparses et ne forment pas un ensemble cohérent.

Dans le cas mentionné, les dispositifs en litige étaient implantés le long de routes départementales, où seules quelques constructions isolées étaient présentes. Cela signifie que, même en l’absence de panneaux de signalisation indiquant une agglomération, ces dispositifs étaient en dehors des zones qualifiées d’agglomération.

Quelles sont les implications des arrêtés préfectoraux concernant les dispositifs publicitaires ?

Les arrêtés préfectoraux qui mettent en demeure une société de gestion d’emplacements publicitaires de retirer ses dispositifs ont des implications légales significatives. Ces arrêtés ont été validés, ce qui signifie qu’ils respectent les procédures et les lois en vigueur.

Les arrêtés sont basés sur des preuves tangibles, telles que des plans et des photographies, qui montrent que les dispositifs étaient situés dans des zones non considérées comme agglomérées. Cela renforce la légitimité des décisions prises par les autorités compétentes, en conformité avec la législation sur la publicité.

Quelles sont les conditions pour qu’un dispositif soit considéré comme une préenseigne ?

Pour qu’un dispositif soit considéré comme une préenseigne, il doit répondre à des critères spécifiques définis par l’article L. 581-19 du code de l’environnement. Les préenseignes sont des dispositifs publicitaires qui signalent des activités commerciales, mais elles ne peuvent être utilisées que pour certaines catégories d’activités.

Ces activités incluent la vente de produits du terroir, les activités culturelles, et les monuments historiques ouverts à la visite. Si un dispositif mentionne des activités qui ne sont pas couvertes par ces catégories, il ne peut pas être considéré comme une préenseigne, même si cela pourrait être envisagé dans d’autres contextes.

Comment la légalité des arrêtés est-elle affectée par les actions des concurrents ?

La légalité des arrêtés préfectoraux n’est pas influencée par le fait que d’autres concurrents aient pu implanter des dispositifs publicitaires dans des conditions similaires sans être sanctionnés. La société en question a tenté d’argumenter que cette situation créait une inégalité, mais cela n’a pas d’impact sur la légalité des arrêtés.

Chaque cas est évalué individuellement selon les lois en vigueur. Les arrêtés en litige ont été édictés conformément à la législation sur la publicité et les enseignes, ce qui signifie qu’ils sont valides indépendamment des actions des concurrents.


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