Les entrepreneurs de tournées théâtrales employant des intermittents du spectacle, peuvent bénéficier d’une assiette forfaitaire de cotisations sociales. L’arrêté du 24 janvier 1975 pose une règle particulière en matière d’assiette des cotisations dues sur les rémunérations des artistes de spectacle : pour les périodes d’engagement continu inférieures à cinq jours, les rémunérations versées pour tout travail de répétition, d’enregistrement ou de représentation accomplie par un artiste de spectacle dans une même journée pour un même employeur, donnent lieu au versement des cotisations jusqu’à concurrence d’un plafond égal au maximum à douze fois le plafond horaire. Mots clés : Cotisations Thème : Cotisations A propos de cette jurisprudence : juridiction : Cour de cassation, ch. civ. | 8 juillet 2010 | Pays : France |
→ Questions / Réponses juridiques
Pourquoi l’employée a-t-elle été licenciée ?L’employée a été licenciée pour faute grave en raison de son acte de gravure du contenu du disque dur de son ordinateur après la fermeture des locaux de son employeur. Cette action a été considérée comme une atteinte à la protection des logiciels et des données informatiques de l’employeur. Le licenciement a été jugé fondé par les juges d’appel, qui ont estimé que l’acte de la salariée constituait une violation sérieuse de ses obligations professionnelles. Quel a été le résultat de la cassation ?Suite à une cassation, l’affaire a été renvoyée pour être rejugée, principalement en raison d’une question de procédure. Il a été noté que l’employeur n’avait pas empêché la salariée d’emporter le CD-Rom contenant les données gravées. De plus, l’employeur n’avait pas demandé la restitution de ce CD-Rom, ce qui pourrait atténuer la gravité de la faute reprochée à la salariée. Quelles sont les implications de cette décision pour l’obligation de loyauté du salarié ?Cette décision met en lumière l’importance de l’obligation de loyauté du salarié envers son employeur. La loyauté implique que le salarié doit agir dans l’intérêt de l’entreprise et ne pas compromettre ses données ou ses actifs. Cependant, la décision de la Cour de cassation souligne également que les actions de l’employeur peuvent influencer la gravité des fautes commises par le salarié. Quel est le contexte juridique de cette affaire ?Cette affaire a été jugée par la Cour de cassation, chambre sociale, le 30 juin 2010, en France. Elle illustre les principes juridiques relatifs au licenciement pour faute grave et à la protection des données informatiques. La jurisprudence rappelle que les employeurs ont également des obligations, notamment en matière de sécurité des données et de gestion des biens de l’entreprise. |
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