Article R*412-7 du Code du tourisme
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S’il constate que l’organisme bénéficiaire de l’agrément ne satisfait plus aux conditions mentionnées à l’article R. 412-2, le ministre chargé du tourisme peut suspendre cet agrément pour une année au plus, par une décision motivée. Cette décision précise les prescriptions auxquelles l’organisme doit se conformer.
Le ministre chargé du tourisme met fin à la suspension de l’agrément dès que l’organisme en cause a satisfait à ces prescriptions. Dans le cas où l’organisme ne s’est pas conformé dans le délai d’un an aux prescriptions qui lui ont été notifiées, son agrément est retiré par le ministre chargé du tourisme. L’agrément reste suspendu jusqu’à l’intervention de cette décision, la durée de cette prolongation ne pouvant toutefois excéder six mois. L’organisme bénéficiaire d’un agrément qu’il est envisagé de suspendre ou de retirer est préalablement appelé à présenter ses observations. Section 2 : Agrément des vacances adaptées organisées. |
Article R*412-7 du Code du tourisme, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article R*412-7 du Code du Tourisme : Comprendre les Conditions de Suspension et de Retrait d’AgrémentL’article R*412-7 du Code du tourisme établit des règles précises concernant la suspension et le retrait de l’agrément des organismes bénéficiaires. Cet article est essentiel pour garantir que les organismes respectent les normes établies pour offrir des services de qualité. Conditions de Suspension de l’AgrémentSelon cet article, si le ministre chargé du tourisme constate qu’un organisme ne respecte plus les conditions stipulées à l’article R. 412-2, il a le pouvoir de suspendre l’agrément pour une durée maximale d’un an. Cette décision doit être motivée et préciser les prescriptions que l’organisme doit suivre pour retrouver son agrément. Exemples Pratiques de SuspensionImaginons un organisme qui propose des séjours adaptés pour des personnes en situation de handicap. Si cet organisme ne respecte pas les normes de sécurité ou d’accessibilité, le ministre peut décider de suspendre son agrément. Pendant cette période, l’organisme doit mettre en œuvre les changements nécessaires pour se conformer aux exigences. Fin de la Suspension de l’AgrémentLe ministre met fin à la suspension dès que l’organisme a satisfait aux prescriptions notifiées. Cela signifie que la réactivité et la capacité d’adaptation de l’organisme sont cruciales pour retrouver son agrément. Retrait de l’Agrément : Conditions et DélaiSi l’organisme ne se conforme pas aux prescriptions dans le délai d’un an, l’agrément est retiré. La suspension reste en vigueur jusqu’à ce que le ministre prenne une décision définitive. Toutefois, cette prolongation ne peut excéder six mois. Cela souligne l’importance de la conformité continue pour les organismes agréés. Processus d’Observation Avant RetraitAvant qu’un agrément ne soit suspendu ou retiré, l’organisme concerné a le droit de présenter ses observations. Ce processus garantit que les organismes ont une chance de défendre leur position et de justifier leur conformité. Questions Fréquemment PoséesQuelles sont les conditions mentionnées à l’article R. 412-2 ?Les conditions précises sont définies dans l’article R. 412-2 et concernent généralement les normes de qualité, de sécurité et d’accessibilité que les organismes doivent respecter. Quel est le rôle du ministre chargé du tourisme ?Le ministre est responsable de l’évaluation des organismes et de la prise de décisions concernant la suspension ou le retrait des agréments. Comment un organisme peut-il se préparer à une éventuelle suspension ?Il est conseillé aux organismes de réaliser des audits internes réguliers pour s’assurer qu’ils respectent toutes les conditions requises et d’être proactifs dans la mise en œuvre des recommandations. Que se passe-t-il si un organisme ne peut pas se conformer aux prescriptions ?Si un organisme ne peut pas se conformer, il risque de perdre son agrément, ce qui peut avoir des conséquences financières et opérationnelles significatives. Conclusion sur l’Importance de l’AgrémentL’agrément est un élément fondamental pour les organismes du secteur du tourisme, garantissant la qualité et la sécurité des services offerts. Les dispositions de l’article R*412-7 soulignent l’importance de la conformité et de la réactivité des organismes face aux exigences réglementaires. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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