Article R412-6 du Code du tourisme

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Article R412-6 du Code du tourisme

Article R412-6 du Code du tourisme
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Les modalités de délivrance de l’agrément, notamment la composition du dossier de demande d’agrément et la procédure d’instruction de cette demande, sont précisées par arrêté conjoint des ministres chargés du tourisme et des affaires sociales.

Article R412-6 du Code du tourisme, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article R412-6 du Code du Tourisme : Délivrance de l’Agrément

L’article R412-6 du Code du tourisme encadre les modalités de délivrance de l’agrément pour les professionnels du secteur. Cet agrément est essentiel pour garantir la qualité des services offerts aux consommateurs.

Composition du Dossier de Demande d’Agrément

Pour obtenir l’agrément, les demandeurs doivent constituer un dossier complet. Ce dossier doit inclure plusieurs éléments clés :

1. Formulaire de demande : Un formulaire standardisé doit être rempli, indiquant les informations de base sur l’entreprise.
2. Justificatifs d’identité : Les pièces d’identité des dirigeants et des responsables doivent être fournies.
3. Documents financiers : Les bilans et comptes de résultats des trois dernières années sont souvent requis pour évaluer la santé financière de l’entreprise.
4. Preuves de compétence : Des diplômes ou certificats de formation dans le domaine du tourisme peuvent être demandés.
5. Assurance responsabilité civile : Une attestation d’assurance est nécessaire pour couvrir les risques liés à l’activité.

Procédure d’Instruction de la Demande

Une fois le dossier soumis, la procédure d’instruction commence. Voici les étapes typiques :

1. Réception du dossier : Les ministères concernés accusent réception de la demande.
2. Vérification des documents : Les agents vérifient la conformité des documents fournis.
3. Évaluation : Une évaluation approfondie est réalisée pour s’assurer que le demandeur respecte les critères requis.
4. Visite sur site : Dans certains cas, une visite des locaux peut être effectuée pour évaluer les conditions de travail et de sécurité.
5. Décision : Un arrêté conjoint des ministres chargés du tourisme et des affaires sociales est émis, accordant ou refusant l’agrément.

Exemples Pratiques d’Agrément

Prenons l’exemple d’une agence de voyages souhaitant obtenir son agrément. Elle devra soumettre un dossier comprenant :

– Un formulaire de demande dûment rempli.
– Les bilans financiers des trois dernières années.
– Des copies des diplômes des agents de voyages.
– Une attestation d’assurance responsabilité civile.

Après soumission, l’agence devra attendre plusieurs semaines pour la décision finale.

Conseils pour une Demande d’Agrément Réussie

1. Préparation minutieuse : Assurez-vous que tous les documents sont à jour et complets.
2. Anticipation des questions : Préparez-vous à répondre à des questions sur votre activité et vos compétences.
3. Suivi régulier : Restez en contact avec les autorités pour suivre l’avancement de votre demande.

Questions Fréquemment Posées

Quelle est la durée de validité de l’agrément ?
L’agrément est généralement valable pour une durée déterminée, souvent de cinq ans, après quoi il doit être renouvelé.

Que faire en cas de refus d’agrément ?
En cas de refus, il est possible de demander des explications et de corriger les points soulevés avant de soumettre une nouvelle demande.

L’agrément est-il obligatoire pour toutes les entreprises du secteur ?
Non, certaines activités peuvent ne pas nécessiter d’agrément, mais il est fortement recommandé pour garantir la confiance des clients.

Comment savoir si mon dossier est complet ?
Il est conseillé de consulter les guides fournis par les ministères ou de contacter directement les services compétents pour obtenir des conseils.

Conclusion sur l’Importance de l’Agrément

L’agrément est un élément clé pour les professionnels du tourisme, garantissant la qualité et la sécurité des services offerts. En suivant les étapes et conseils mentionnés, les entreprises peuvent maximiser leurs chances d’obtenir cet agrément essentiel.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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