Article R412-3 du Code du tourisme

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Article R412-3 du Code du tourisme

Article R412-3 du Code du tourisme
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L’agrément est délivré pour une durée de cinq ans.

La décision accordant l’agrément est publiée au Bulletin officiel du ministère chargé du tourisme et au Bulletin officiel du ministère chargé des affaires sociales.

Les organismes bénéficiaires de cet agrément sont autorisés à en faire état dans des conditions définies par arrêté conjoint des ministres chargés du tourisme et des affaires sociales.

Article R412-3 du Code du tourisme, le commentaire de LegalPlanet.pro

Comprendre l’Article R412-3 du Code du Tourisme

L’Article R412-3 du Code du tourisme est un texte fondamental qui régit l’agrément des organismes dans le secteur du tourisme. Cet agrément est essentiel pour garantir la qualité des services offerts aux consommateurs.

Durée de l’agrément

L’agrément est délivré pour une durée de cinq ans. Cela signifie que les organismes doivent renouveler leur agrément tous les cinq ans pour continuer à opérer légalement. Ce renouvellement implique souvent une évaluation des services fournis et de la conformité aux normes en vigueur.

Publication de la décision d’agrément

La décision accordant l’agrément est publiée au Bulletin officiel du ministère chargé du tourisme et au Bulletin officiel du ministère chargé des affaires sociales. Cette publication assure la transparence et permet aux consommateurs de vérifier l’authenticité de l’agrément d’un organisme.

Utilisation de l’agrément par les organismes

Les organismes bénéficiaires de cet agrément sont autorisés à en faire état dans des conditions définies par arrêté conjoint des ministres chargés du tourisme et des affaires sociales. Cela signifie qu’ils peuvent afficher leur agrément dans leur communication, ce qui peut renforcer leur crédibilité auprès des clients.

Exemples pratiques d’agrément

Prenons l’exemple d’une agence de voyages qui obtient son agrément. Elle peut l’afficher sur son site web, dans ses brochures et lors de ses événements promotionnels. Cela lui permet de se démarquer de la concurrence et d’attirer des clients soucieux de la qualité des services.

Conseils pour obtenir l’agrément

1. Préparation des documents : Assurez-vous que tous les documents nécessaires sont en ordre avant de soumettre votre demande d’agrément.
2. Conformité aux normes : Familiarisez-vous avec les normes en vigueur dans le secteur du tourisme pour garantir que votre organisme répond à toutes les exigences.
3. Suivi régulier : Mettez en place un système de suivi pour vous assurer que vous êtes toujours en conformité avec les conditions de l’agrément.

Questions fréquentes sur l’agrément

Quelle est la procédure pour obtenir l’agrément ?
La procédure implique la soumission d’une demande accompagnée de divers documents attestant de la conformité de l’organisme aux normes en vigueur.

Que se passe-t-il si l’agrément n’est pas renouvelé ?
Si l’agrément n’est pas renouvelé, l’organisme ne pourra plus légalement offrir ses services dans le secteur du tourisme.

Comment savoir si un organisme est agréé ?
Vous pouvez consulter le Bulletin officiel du ministère chargé du tourisme ou le site web de l’organisme pour vérifier son statut d’agrément.

Quels sont les avantages d’être agréé ?
Être agréé permet de renforcer la confiance des clients, d’améliorer la visibilité de l’organisme et de se conformer aux exigences légales du secteur.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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