Article R412-17 du Code du tourisme
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L’agrément » vacances adaptées organisées » est retiré sur décision du préfet de région, dès lors qu’il est constaté que l’organisme qualifié ne satisfait plus aux conditions de l’agrément. L’organisme est avisé par lettre recommandée du projet d’arrêté portant retrait d’agrément pris à son encontre et dispose d’un délai d’un mois pour faire valoir ses observations. Au cours de cette période, l’agrément » vacances adaptées organisées » est suspendu. La décision de retrait interdit à l’organisme visé de solliciter un nouvel agrément » vacances adaptées organisées » pendant une période d’une année à compter du jour de publication de l’arrêté.
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Article R412-17 du Code du tourisme, le commentaire de LegalPlanet.pro
Comprendre l’Article R412-17 du Code du TourismeL’Article R412-17 du Code du tourisme encadre le retrait de l’agrément « vacances adaptées organisées ». Cet agrément est essentiel pour les organismes qui souhaitent proposer des séjours adaptés aux personnes en situation de handicap. Conditions de Retrait de l’AgrémentLe retrait de l’agrément peut être décidé par le préfet de région si l’organisme ne respecte plus les conditions requises. Ces conditions peuvent inclure des critères de qualité, de sécurité ou d’accessibilité. Par exemple, si un organisme ne parvient pas à garantir des infrastructures adaptées, cela peut entraîner un retrait. Procédure de RetraitLorsqu’un retrait est envisagé, l’organisme concerné reçoit une notification par lettre recommandée. Cette lettre informe l’organisme du projet d’arrêté de retrait. Il est crucial pour l’organisme de prendre cette notification au sérieux et de préparer une réponse adéquate. Délai pour Faire Valoir ses ObservationsL’organisme a un mois pour faire valoir ses observations. Ce délai est une opportunité pour l’organisme de défendre sa position. Il est conseillé de rassembler des preuves de conformité et de préparer une argumentation solide. Suspension de l’AgrémentDurant la période d’un mois, l’agrément « vacances adaptées organisées » est suspendu. Cela signifie que l’organisme ne peut pas proposer de nouveaux séjours jusqu’à ce que la décision finale soit prise. Cette suspension peut avoir des conséquences financières et opérationnelles significatives. Interdiction de Demander un Nouvel AgrémentSi le retrait est confirmé, l’organisme ne pourra pas solliciter un nouvel agrément pendant une année. Cette interdiction vise à garantir que seuls les organismes respectant les normes puissent continuer à opérer. Cela souligne l’importance de maintenir des standards élevés dans l’organisation de vacances adaptées. Exemples PratiquesPrenons l’exemple d’un organisme qui organise des séjours pour des personnes en situation de handicap. Si cet organisme ne respecte pas les normes d’accessibilité dans ses hébergements, il pourrait faire l’objet d’un retrait d’agrément. En revanche, s’il peut prouver qu’il a mis en place des mesures correctives, il pourrait éviter le retrait. Questions Fréquemment PoséesQuelles sont les conditions pour obtenir l’agrément « vacances adaptées organisées » ?Les conditions incluent la conformité aux normes d’accessibilité, la qualité des services offerts et la sécurité des activités proposées. Que faire en cas de retrait d’agrément ?Il est conseillé de consulter un avocat spécialisé en droit du tourisme pour préparer une réponse appropriée et défendre ses intérêts. Comment prouver la conformité aux normes ?Rassembler des documents tels que des certificats d’accessibilité, des évaluations de satisfaction des clients et des rapports d’audit peut aider à prouver la conformité. Conseils pour les OrganismesIl est essentiel pour les organismes de rester informés des exigences légales et de mettre en place des procédures internes pour garantir la conformité. Des audits réguliers et des formations pour le personnel peuvent également contribuer à maintenir les standards requis. Conclusion sur l’Importance de l’AgrémentL’agrément « vacances adaptées organisées » est un gage de qualité et de sécurité pour les personnes en situation de handicap. Les organismes doivent donc prendre au sérieux les exigences liées à cet agrément pour éviter des conséquences néfastes. |
👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes. 👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur. Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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