Article R412-17-1 du Code du tourisme
____________________________________________________________
La décision d’agrément, la suspension et le retrait d’agrément sont publiés au recueil des actes administratifs de la préfecture. TITRE II : DISPOSITIONS FISCALES PARTICULIÈRES AUX ACTIVITÉS TOURISTIQUES.
Chapitre Ier : Ressources et incitations de l’Etat relatives aux activités et hébergements touristiques. Section 1 : Assujettissement des hébergements et aménagements touristiques à la taxe sur la valeur ajoutée. |
Article R412-17-1 du Code du tourisme, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article R412-17-1 du Code du Tourisme : Comprendre l’Agrément TouristiqueL’article R412-17-1 du Code du tourisme traite de la décision d’agrément, de la suspension et du retrait d’agrément des activités touristiques. Ces décisions sont publiées dans le recueil des actes administratifs de la préfecture, ce qui assure une transparence dans la gestion des activités touristiques. Qu’est-ce que l’agrément touristique ?L’agrément touristique est une reconnaissance officielle accordée aux établissements et services qui répondent à des critères spécifiques de qualité et de sécurité. Cet agrément est essentiel pour les professionnels du secteur, car il leur permet de bénéficier de divers avantages, notamment en matière de fiscalité et de subventions. Processus d’agrément : étapes clésPour obtenir un agrément, les établissements doivent suivre plusieurs étapes : 1. Dossier de demande : Soumettre un dossier complet à la préfecture, incluant des informations sur l’établissement, ses activités et ses normes de sécurité. Suspension et retrait d’agrément : motifs et conséquencesLa suspension ou le retrait d’agrément peut survenir pour plusieurs raisons, telles que : – Non-respect des normes de sécurité. Les conséquences d’une suspension ou d’un retrait peuvent être significatives, incluant la perte de clients et des impacts financiers. Dispositions fiscales particulières aux activités touristiquesLe Code du tourisme prévoit des dispositions fiscales spécifiques pour les activités et hébergements touristiques. Ces mesures visent à encourager le développement du secteur. Assujettissement à la TVA : ce qu’il faut savoirLes hébergements et aménagements touristiques sont assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Cela signifie que les professionnels doivent facturer la TVA sur leurs services, mais ils peuvent également récupérer la TVA sur leurs achats liés à l’activité. Exemples pratiques d’application de la TVA– Hôtels : Un hôtel facture 100 € pour une nuitée. Avec un taux de TVA de 10%, le client paie 110 €. L’hôtel doit reverser 10 € à l’État. Questions fréquentes sur l’agrément et la fiscalité touristiqueQ : Comment savoir si mon établissement est éligible à l’agrément ? Q : Quelles sont les conséquences fiscales d’un agrément ? Q : Que faire en cas de suspension d’agrément ? Conseils pour obtenir et maintenir un agrément– Respectez les normes : Assurez-vous que votre établissement respecte toutes les normes de sécurité et de qualité. Conclusion sur l’importance de l’agrément dans le secteur touristiqueL’agrément est un élément clé pour les professionnels du tourisme, influençant non seulement leur réputation, mais aussi leur situation fiscale. En respectant les exigences du Code du tourisme, les établissements peuvent non seulement se conformer à la législation, mais aussi bénéficier d’avantages significatifs. |
👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes. 👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur. Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
Votre avis sur ce point juridique ? Une actualité ? Une recommandation ?