Article R411-21 du Code du tourisme

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Article R411-21 du Code du tourisme

Article R411-21 du Code du tourisme
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R411-21

Il peut être institué dans l’établissement des régies de recettes et des régies d’avances dans les conditions prévues par le décret n° 2019-798 du 26 juillet 2019 modifié relatif aux régies de recettes et aux régies d’avances des organismes publics.

Article R411-21 du Code du tourisme, le commentaire de LegalPlanet.pro

Comprendre l’Article R411-21 du Code du Tourisme

L’Article R411-21 du Code du tourisme stipule qu’il est possible d’instituer des régies de recettes et des régies d’avances au sein des établissements concernés. Cette disposition est encadrée par le décret n° 2019-798 du 26 juillet 2019, qui précise les modalités d’application de ces régies.

Qu’est-ce qu’une régie de recettes ?

Une régie de recettes est un dispositif permettant à un organisme public de percevoir des recettes. Par exemple, un office de tourisme peut établir une régie de recettes pour collecter les paiements des visiteurs pour des services tels que des visites guidées ou des événements.

Qu’est-ce qu’une régie d’avances ?

Une régie d’avances, quant à elle, permet à un organisme public de disposer de fonds pour effectuer des dépenses. Par exemple, un établissement public peut utiliser une régie d’avances pour financer des achats de matériel ou des frais de déplacement.

Conditions d’institution des régies

Les régies de recettes et d’avances doivent être instituées dans le respect des conditions prévues par le décret n° 2019-798. Ce décret précise les modalités de gestion, de contrôle et de responsabilité des agents en charge de ces régies.

Exemples pratiques d’application

Prenons l’exemple d’une mairie qui souhaite mettre en place une régie de recettes pour la vente de billets pour des événements culturels. Elle devra suivre les étapes suivantes :

1. Établir un arrêté municipal : Cet arrêté doit définir les modalités de fonctionnement de la régie.
2. Nommer un régisseur : Une personne responsable doit être désignée pour gérer la régie.
3. Tenir une comptabilité rigoureuse : Les recettes doivent être enregistrées de manière transparente.

Conseils pour la mise en place d’une régie

– Former le personnel : Assurez-vous que le personnel en charge de la régie soit formé aux règles de gestion financière.
– Mettre en place des contrôles internes : Des vérifications régulières doivent être effectuées pour garantir la bonne gestion des fonds.
– Utiliser des outils numériques : L’adoption de logiciels de gestion peut faciliter le suivi des recettes et des dépenses.

Questions fréquentes sur l’Article R411-21

Qui peut instituer une régie de recettes ou d’avances ?

Tout organisme public, tel qu’une mairie ou un office de tourisme, peut instituer une régie de recettes ou d’avances, sous réserve de respecter les conditions du décret n° 2019-798.

Quels sont les risques associés à la gestion des régies ?

Les principaux risques incluent la mauvaise gestion des fonds, le manque de transparence et les erreurs comptables. Il est essentiel de mettre en place des contrôles pour minimiser ces risques.

Comment assurer la transparence des régies ?

La transparence peut être assurée par une comptabilité rigoureuse, des audits réguliers et la publication des rapports financiers.

Conclusion sur l’importance de l’Article R411-21

L’Article R411-21 du Code du tourisme joue un rôle crucial dans la gestion financière des organismes publics. En permettant l’institution de régies de recettes et d’avances, il offre une flexibilité nécessaire pour le bon fonctionnement des établissements.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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