Article R411-20 du Code du tourisme

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Article R411-20 du Code du tourisme

Article R411-20 du Code du tourisme
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L’état prévisionnel de recettes et de dépenses de l’agence s’exécute par année du 1er janvier au 31 décembre.

Article R411-20 du Code du tourisme, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article R411-20 du Code du Tourisme : Comprendre l’État Prévisionnel de Recettes et de Dépenses

L’article R411-20 du Code du tourisme stipule que l’état prévisionnel de recettes et de dépenses de l’agence s’exécute par année, du 1er janvier au 31 décembre. Cet article est essentiel pour la gestion financière des agences de tourisme, car il définit le cadre temporel dans lequel les budgets doivent être élaborés et exécutés.

Importance de l’État Prévisionnel

L’état prévisionnel de recettes et de dépenses est un outil fondamental pour toute agence de tourisme. Il permet de planifier les ressources financières nécessaires pour mener à bien les activités de l’agence. En établissant un budget prévisionnel, les agences peuvent anticiper leurs besoins en financement et s’assurer qu’elles disposent des fonds nécessaires pour réaliser leurs projets.

Exemples Pratiques d’Application

Prenons l’exemple d’une agence de voyages qui prévoit d’organiser des circuits touristiques. En se basant sur l’article R411-20, l’agence doit établir un état prévisionnel qui inclut :

– Recettes : Estimation des ventes de billets, des commissions sur les réservations d’hôtels, et des partenariats avec des entreprises locales.
– Dépenses : Coûts liés à la promotion des circuits, rémunération des guides, et frais de fonctionnement.

En respectant le cadre de l’année civile, l’agence peut ajuster ses prévisions en fonction des saisons touristiques.

Conseils pour Élaborer un État Prévisionnel Efficace

1. Analyse des Données Passées : Examinez les budgets des années précédentes pour identifier les tendances et ajuster vos prévisions.
2. Consultation des Parties Prenantes : Impliquez les employés et les partenaires dans le processus budgétaire pour obtenir des perspectives variées.
3. Flexibilité : Prévoyez des marges de manœuvre pour faire face à des imprévus, comme des fluctuations de la demande touristique.

Questions Fréquemment Posées

Quelle est la durée de l’état prévisionnel selon l’article R411-20 ?

L’état prévisionnel s’exécute sur une période d’un an, du 1er janvier au 31 décembre.

Quelles sont les conséquences d’un budget mal élaboré ?

Un budget mal élaboré peut entraîner des déficits, des difficultés de trésorerie et, dans le pire des cas, la cessation d’activité de l’agence.

Comment ajuster le budget en cours d’année ?

Il est possible de réviser le budget en cours d’année en fonction des résultats financiers et des changements dans l’environnement économique.

Conclusion sur l’Application de l’Article R411-20

L’article R411-20 du Code du tourisme est un élément clé pour la gestion financière des agences de tourisme. En respectant les principes énoncés dans cet article, les agences peuvent assurer une gestion saine et efficace de leurs ressources financières.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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