Article Annexe 4-5 du Code de l’action sociale et des familles
Article Annexe 4-5 du Code de l’action sociale et des familles

Article Annexe 4-5 du Code de l’action sociale et des familles
____________________________________________________________
Voici le texte remis en forme :

MODÈLE DE RÉCÉPISSÉ REMIS PAR LES DÉLÉGUÉS AUX PRESTATIONS FAMILIALES

Le récépissé contient obligatoirement les éléments suivants :

Identité du représentant du délégué aux prestations familiales

Je soussigné (e),
Mon nom d’usage :
Mon prénom :
Ma date de naissance :
Mon lieu de naissance :
Code postal :
Commune :
Pays :
Mon adresse :
Code postal :
Commune :
Pays :
Mon numéro de téléphone :
Mon numéro de fax :
Mon adresse de courrier électronique :
Représentant le délégué aux prestations familiales désigné ci-après :
La dénomination du service :
L’adresse du siège :
Code postal :
Commune :
Pays :
Le numéro de téléphone du siège :
Le numéro de fax du siège :
L’adresse de courrier électronique du siège :

Certifie avoir expliqué et remis ce jour le ou les document (s) suivant (s) :
La charte des droits et libertés de la personne accueillie ;
Le livret d’accueil ;
Le règlement de fonctionnement ;
Le document individuel de prise en charge.

Identité du parent

Madame / Mademoiselle / Monsieur
Son nom de famille (de naissance) :
Son nom d’usage (ex. : nom marital) :
Ses prénoms (dans l’ordre de l’état civil) :
Sa date de naissance :
Son lieu de naissance :
Code postal :
Commune :
Pays :
Son adresse :
Code postal :
Commune :
Pays :
Son numéro de téléphone :
Son numéro de fax :
Son adresse de courrier électronique :

Fait le :
Date :
A :
Adresse :
Code postal :
Commune :
Pays :

Par :
Le représentant du délégué aux prestations familiales :
Prénom :
Nom d’usage :
Signature :

L’allocataire :
Prénom :
Nom d’usage :
Signature, précédée de la mention : Je certifie avoir pris connaissance du ou des présent (s) document (s).

Si le parent refuse de signer le récépissé, veuillez le mentionner.

Article Annexe 4-5 du Code de l’action sociale et des familles, le commentaire de LegalPlanet.pro

Introduction au Récépissé des Délégués aux Prestations Familiales

Le Code de l’action sociale et des familles, dans son Article Annexe 4-5, établit un cadre précis pour la remise d’un récépissé par les délégués aux prestations familiales. Ce document est essentiel pour garantir la transparence et le respect des droits des allocataires. Dans cet article, nous allons explorer les éléments obligatoires qui doivent figurer dans ce récépissé, ainsi que des exemples pratiques et des conseils pour sa bonne utilisation.

Éléments Obligatoires du Récépissé

Le récépissé doit contenir plusieurs informations clés, tant sur le représentant que sur le parent. Voici les éléments à inclure :

Identité du Représentant

Le récépissé commence par l’identité du représentant du délégué aux prestations familiales. Les informations requises incluent :

– Nom d’usage
– Prénom
– Date de naissance
– Lieu de naissance
– Adresse complète (code postal, commune, pays)
– Numéro de téléphone et de fax
– Adresse électronique

Identité du Parent

Ensuite, il est crucial d’indiquer l’identité du parent. Les informations à fournir sont :

– Madame / Mademoiselle / Monsieur
– Nom de famille (de naissance)
– Nom d’usage
– Prénoms
– Date de naissance
– Lieu de naissance
– Adresse complète
– Numéro de téléphone et de fax
– Adresse électronique

Documents Accompagnant le Récépissé

Le récépissé doit également certifier que certains documents ont été remis au parent. Ces documents incluent :

– La charte des droits et libertés de la personne accueillie
– Le livret d’accueil
– Le règlement de fonctionnement
– Le document individuel de prise en charge

Exemples Pratiques de Remise de Récépissé

Imaginons une situation où un délégué aux prestations familiales remet un récépissé à un parent. Voici comment cela pourrait se dérouler :

1. Préparation : Le délégué prépare le récépissé en remplissant toutes les informations requises.
2. Remise des Documents : Lors de la rencontre, le délégué remet les documents mentionnés et explique leur contenu au parent.
3. Signature : Le parent signe le récépissé, attestant qu’il a pris connaissance des documents remis.

Conseils pour une Remise Efficace

Pour garantir une remise efficace du récépissé, voici quelques conseils :

– Clarté : Assurez-vous que toutes les informations sont claires et lisibles.
– Explication : Prenez le temps d’expliquer chaque document remis au parent.
– Suivi : Si le parent refuse de signer, notez-le clairement sur le récépissé et envisagez un suivi pour clarifier la situation.

Questions Fréquemment Posées

Que faire si le parent refuse de signer le récépissé ?

Il est important de mentionner ce refus sur le récépissé. Vous pouvez également proposer de discuter des raisons de ce refus pour tenter de trouver une solution.

Quels documents doivent être remis avec le récépissé ?

Les documents à remettre incluent la charte des droits et libertés, le livret d’accueil, le règlement de fonctionnement et le document individuel de prise en charge.

Comment s’assurer que le parent a bien compris les documents ?

Posez des questions ouvertes au parent pour vérifier sa compréhension et encouragez-le à poser des questions sur les documents.

Conclusion sur l’Importance du Récépissé

Le récépissé remis par les délégués aux prestations familiales est un outil fondamental pour assurer la transparence et le respect des droits des allocataires. En suivant les directives du Code de l’action sociale et des familles, les délégués peuvent garantir une communication claire et efficace avec les parents.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


Votre avis sur ce point juridique ? Une actualité ? Une recommandation ?

Merci pour votre retour ! Partagez votre point de vue, une info ou une ressource utile.

Chat Icon