Article 2522 du Code civil
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Sont inscrites sur le livre foncier, à peine d’irrecevabilité, lorsqu’elles portent sur les droits mentionnés aux 1° et 2° de l’article 2521, les demandes en justice tendant à obtenir la résolution, la révocation, l’annulation ou la rescision d’une convention ou d’une disposition à cause de mort.
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Article 2522 du Code civil, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article 2522 du Code Civil : Comprendre les Demandes en Justice Relatives aux Droits FonciersL’article 2522 du Code civil est un texte fondamental qui régit les demandes en justice concernant les droits mentionnés aux 1° et 2° de l’article 2521. Cet article précise que certaines demandes doivent être inscrites sur le livre foncier, sous peine d’irrecevabilité. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur les implications de cet article, les types de demandes concernées, ainsi que des exemples pratiques. Les Droits Mentionnés aux 1° et 2° de l’Article 2521Avant d’aborder l’article 2522, il est essentiel de comprendre les droits mentionnés dans l’article 2521. Ces droits concernent principalement les droits réels sur les biens immobiliers, tels que la propriété, l’usufruit, et d’autres droits qui peuvent être affectés par des conventions ou des dispositions à cause de mort. Les Types de Demandes en JusticeL’article 2522 évoque plusieurs types de demandes en justice : 1. Résolution : Cela concerne l’annulation d’un contrat en raison d’un manquement à ses obligations. Importance de l’Inscription sur le Livre FoncierL’inscription sur le livre foncier est une étape cruciale pour la validité des demandes en justice. En effet, sans cette inscription, les demandes sont déclarées irrecevables. Cela signifie que les parties concernées ne pourront pas faire valoir leurs droits devant un tribunal. L’inscription permet de garantir la sécurité juridique des transactions immobilières et d’informer les tiers des droits en cours sur un bien. Exemples PratiquesPour illustrer l’application de l’article 2522, prenons quelques exemples pratiques : – Exemple 1 : Un héritier souhaite annuler un contrat de vente d’un bien immobilier conclu par le défunt. Pour que sa demande soit recevable, il doit inscrire sa demande sur le livre foncier. – Exemple 2 : Un usufruitier souhaite revendiquer ses droits suite à la révocation d’un acte de donation. Il doit également procéder à l’inscription de sa demande pour éviter l’irrecevabilité. Conseils Pratiques pour les Parties Concernées1. Consulter un Notaire : Avant d’engager une procédure, il est conseillé de consulter un notaire pour s’assurer que toutes les formalités d’inscription sont respectées. 2. Préparer les Documents Nécessaires : Rassembler tous les documents pertinents, tels que les actes de propriété, les contrats, et les preuves de consentement, pour faciliter l’inscription. 3. Agir Rapidement : Les délais pour l’inscription peuvent être courts. Il est donc crucial d’agir rapidement pour éviter l’irrecevabilité de la demande. Questions Fréquemment PoséesQ : Quelles sont les conséquences de l’irrecevabilité d’une demande ? Q : Qui peut faire une demande en vertu de l’article 2522 ? Q : Quels sont les délais pour inscrire une demande sur le livre foncier ? Q : Que faire si l’inscription n’est pas effectuée à temps ? Conclusion sur l’Article 2522L’article 2522 du Code civil est un élément clé pour la protection des droits fonciers. En comprenant les exigences d’inscription et les types de demandes en justice, les parties concernées peuvent mieux naviguer dans le système juridique et protéger leurs intérêts. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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