Article 2517 du Code civil
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L’immatriculation donne lieu à l’établissement, par le conservateur de la propriété immobilière, d’un titre de propriété.
Le titre de propriété atteste, en tant que de besoin, de la qualité de propriétaire. Il constitue devant les juridictions le point de départ des droits sur l’immeuble au moment de l’immatriculation. Des titres spéciaux peuvent être établis, sur demande des intéressés, après l’immatriculation de l’immeuble. |
Article 2517 du Code civil, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article 2517 du Code Civil : L’Immatriculation et le Titre de PropriétéL’article 2517 du Code civil français aborde des aspects fondamentaux de la propriété immobilière, notamment l’importance de l’immatriculation et la création d’un titre de propriété. Cet article est essentiel pour comprendre les droits des propriétaires et les implications juridiques de l’immatriculation. Qu’est-ce que l’immatriculation ?L’immatriculation est le processus par lequel un bien immobilier est enregistré auprès du conservateur de la propriété immobilière. Ce processus est crucial car il permet de formaliser la propriété d’un bien. Une fois immatriculé, le bien est inscrit dans un registre public, ce qui confère une sécurité juridique au propriétaire. Le Titre de Propriété : Définition et ImportanceLe titre de propriété est un document officiel délivré par le conservateur de la propriété immobilière. Ce titre atteste de la qualité de propriétaire et constitue une preuve légale des droits sur l’immeuble. En cas de litige, le titre de propriété est le point de départ des droits du propriétaire devant les juridictions compétentes. Exemples Pratiques d’ImmatriculationPrenons l’exemple d’un achat immobilier. Lorsqu’un individu acquiert un bien, il doit procéder à son immatriculation pour obtenir un titre de propriété. Cela implique de soumettre des documents tels que l’acte de vente, des pièces d’identité et éventuellement des justificatifs de paiement. Une fois l’immatriculation effectuée, le nouvel acquéreur reçoit son titre de propriété, lui conférant des droits exclusifs sur le bien. Les Titres Spéciaux : Qu’est-ce que c’est ?L’article 2517 mentionne également la possibilité d’établir des titres spéciaux sur demande des intéressés, après l’immatriculation de l’immeuble. Ces titres peuvent concerner des situations particulières, comme des droits de superficie ou des servitudes. Par exemple, un propriétaire souhaitant établir une servitude de passage peut demander un titre spécial pour formaliser cet accord. Questions Fréquemment Posées sur l’Immatriculation et le Titre de PropriétéPourquoi est-il important d’immatriculer un bien immobilier ?L’immatriculation est essentielle pour garantir la sécurité juridique du propriétaire. Elle permet de prouver la propriété du bien et de protéger les droits du propriétaire contre d’éventuelles contestations. Quels documents sont nécessaires pour l’immatriculation ?Les documents requis peuvent varier, mais incluent généralement l’acte de vente, des pièces d’identité, et des justificatifs de paiement. Il est conseillé de consulter un notaire pour s’assurer que tous les documents nécessaires sont fournis. Que se passe-t-il si un bien n’est pas immatriculé ?Sans immatriculation, le propriétaire peut rencontrer des difficultés pour prouver sa propriété. Cela peut également entraîner des complications en cas de litige ou de vente future du bien. Comment obtenir un titre spécial ?Pour obtenir un titre spécial, il est nécessaire de faire une demande auprès du conservateur de la propriété immobilière, en fournissant les documents justifiant la demande. Il est recommandé de se faire accompagner par un professionnel du droit pour faciliter le processus. Conclusion sur l’Article 2517 du Code CivilL’article 2517 du Code civil est un élément clé du droit immobilier en France. Il souligne l’importance de l’immatriculation et du titre de propriété, tout en offrant des possibilités d’établir des titres spéciaux. La compréhension de ces concepts est essentielle pour tout propriétaire ou futur acquéreur d’un bien immobilier. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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