Article 2516 du Code civil
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L’immeuble à immatriculer est préalablement borné.
Toutefois, tout propriétaire, en accord avec les propriétaires limitrophes, peut renoncer au bornage. Les bornes appartiennent au propriétaire dont l’immeuble est borné. |
Article 2516 du Code civil, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article 2516 du Code civil : Comprendre le Bornage des ImmeublesL’article 2516 du Code civil français traite du bornage des immeubles, un aspect essentiel du droit de propriété. Le bornage est une opération qui détermine les limites d’un terrain, permettant ainsi de clarifier les droits de chaque propriétaire. Cet article précise que l’immeuble à immatriculer doit être préalablement borné, ce qui soulève plusieurs questions sur la procédure et les implications de cette obligation. Qu’est-ce que le Bornage ?Le bornage est une opération juridique qui consiste à établir les limites d’un terrain. Il peut être réalisé par un géomètre-expert, qui va poser des bornes matérialisant les limites de la propriété. Cette opération est cruciale pour éviter les litiges entre voisins concernant les droits de propriété. Les Conditions de Bornage selon l’Article 2516Selon l’article 2516, tout immeuble devant être immatriculé doit être préalablement borné. Cela signifie que, pour toute transaction immobilière, il est impératif de connaître les limites exactes de la propriété. Cette exigence vise à protéger les droits des propriétaires et à prévenir les conflits. Renonciation au Bornage : Un Droit des PropriétairesL’article 2516 stipule également qu’un propriétaire peut renoncer au bornage, à condition d’obtenir l’accord des propriétaires limitrophes. Cette possibilité de renonciation peut être utile dans certaines situations, par exemple lorsque les propriétaires voisins s’entendent sur les limites de leurs propriétés sans avoir besoin de bornes physiques. Exemples Pratiques de Bornage1. Achat d’un Terrain : Lors de l’achat d’un terrain, il est conseillé de faire réaliser un bornage pour éviter tout litige futur. Par exemple, si un propriétaire achète un terrain sans bornage, il pourrait découvrir par la suite que son voisin revendique une partie de son terrain. 2. Conflit de Limites : Si deux voisins ont des désaccords sur la limite de leurs propriétés, un bornage peut être demandé pour clarifier la situation. Cela peut éviter des procédures judiciaires longues et coûteuses. Questions Fréquemment Posées sur le BornageQui peut réaliser un bornage ?Un bornage doit être réalisé par un géomètre-expert, qui est un professionnel qualifié pour établir les limites d’une propriété. Quels sont les coûts associés au bornage ?Les coûts de bornage peuvent varier en fonction de la taille du terrain et de la complexité de la situation. Il est conseillé de demander plusieurs devis avant de choisir un géomètre-expert. Que faire en cas de litige sur le bornage ?En cas de litige, il est recommandé de tenter d’abord une médiation amiable avec le voisin. Si cela échoue, il peut être nécessaire de saisir le tribunal pour trancher le différend. Les Droits Relatifs aux BornesL’article 2516 précise également que les bornes appartiennent au propriétaire dont l’immeuble est borné. Cela signifie que chaque propriétaire a le droit de maintenir et de protéger les bornes qui délimitent sa propriété. En cas de destruction ou de déplacement des bornes, le propriétaire peut demander leur rétablissement. Conseils pour un Bornage Réussi1. Engager un Géomètre-Expert : Pour garantir un bornage précis et conforme à la législation, il est essentiel de faire appel à un géomètre-expert qualifié. 2. Communiquer avec les Voisins : Avant de procéder à un bornage, il est judicieux de discuter avec les propriétaires limitrophes pour éviter des malentendus et faciliter le processus. 3. Documenter le Processus : Conservez tous les documents relatifs au bornage, y compris les plans et les accords avec les voisins, pour éviter des complications futures. Conclusion sur l’Article 2516 du Code CivilL’article 2516 du Code civil est un élément fondamental du droit de propriété en France, régissant le bornage des immeubles. En comprenant ses implications et en suivant les bonnes pratiques, les propriétaires peuvent protéger leurs droits et éviter des conflits. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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