Article 2513 du Code civil

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Article 2513 du Code civil

Article 2513 du Code civil
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Le livre foncier est constitué des registres destinés à la publicité des droits sur les immeubles.

Le livre foncier est tenu par le service de la conservation de la propriété immobilière. Il peut être tenu, par ce service, sous forme électronique dans les conditions définies par l’article 1366.

Article 2513 du Code civil, le commentaire de LegalPlanet.pro

Comprendre l’Article 2513 du Code Civil : Le Livre Foncier

L’Article 2513 du Code civil français aborde la notion de livre foncier, un élément essentiel dans la gestion des droits immobiliers. Ce dispositif juridique est fondamental pour assurer la transparence et la sécurité des transactions immobilières.

Qu’est-ce que le Livre Foncier ?

Le livre foncier est un registre public qui a pour but de garantir la publicité des droits sur les immeubles. Il permet d’enregistrer les droits de propriété, les hypothèques, ainsi que d’autres droits réels sur les biens immobiliers. Ce système de publicité est crucial pour éviter les litiges et assurer la sécurité juridique des transactions.

Fonctionnement du Livre Foncier

Le livre foncier est tenu par le service de la conservation de la propriété immobilière. Ce service a pour mission de garantir l’authenticité et la fiabilité des informations enregistrées. Les données peuvent être conservées sous forme électronique, conformément aux dispositions de l’article 1366 du Code civil. Cela permet une gestion plus efficace et accessible des informations foncières.

Pourquoi est-il important de consulter le Livre Foncier ?

Consulter le livre foncier est une étape cruciale avant d’effectuer une transaction immobilière. Voici quelques raisons pour lesquelles il est essentiel de le faire :

– Vérification des droits de propriété : Avant d’acheter un bien, il est important de s’assurer que le vendeur est bien le propriétaire légitime.
– Identification des charges : Le livre foncier permet de connaître les éventuelles hypothèques ou servitudes qui pourraient affecter le bien.
– Sécurisation des transactions : En consultant le livre foncier, les acheteurs peuvent éviter des litiges futurs liés à la propriété.

Exemples pratiques d’utilisation du Livre Foncier

1. Achat d’un bien immobilier : Avant d’acheter une maison, un acquéreur peut consulter le livre foncier pour s’assurer que le vendeur est bien le propriétaire et qu’il n’y a pas de dettes associées au bien.

2. Vente d’un bien immobilier : Un vendeur peut également consulter le livre foncier pour préparer la vente de son bien, en s’assurant que toutes les informations sont à jour et correctes.

3. Prise de garantie : Lorsqu’une banque accorde un prêt immobilier, elle consulte le livre foncier pour vérifier que le bien peut être hypothéqué.

Questions fréquentes sur le Livre Foncier

Qui peut consulter le Livre Foncier ?

Tout citoyen peut consulter le livre foncier, généralement en se rendant au service de la conservation de la propriété immobilière ou via des plateformes en ligne dédiées.

Quels types de droits peuvent être enregistrés dans le Livre Foncier ?

Le livre foncier enregistre divers droits, notamment les droits de propriété, les hypothèques, les servitudes, et d’autres droits réels.

Comment se déroule l’enregistrement dans le Livre Foncier ?

L’enregistrement se fait par le biais d’une demande auprès du service de la conservation de la propriété immobilière, accompagnée des documents nécessaires pour prouver la légitimité de la demande.

Conseils pour une bonne utilisation du Livre Foncier

– Vérifiez régulièrement les informations : Même après l’achat d’un bien, il est conseillé de vérifier que les informations dans le livre foncier sont à jour, surtout en cas de modifications.

– Faites appel à un professionnel : Pour des transactions complexes, il peut être judicieux de consulter un notaire ou un avocat spécialisé en droit immobilier.

– Utilisez les outils numériques : Profitez des services en ligne pour accéder rapidement aux informations du livre foncier, ce qui peut vous faire gagner du temps.

Conclusion sur l’importance du Livre Foncier

Le livre foncier est un outil indispensable pour toute personne impliquée dans des transactions immobilières. Sa consultation permet de sécuriser les droits de propriété et d’éviter les litiges. En comprenant son fonctionnement et en l’utilisant correctement, les acteurs du marché immobilier peuvent naviguer plus sereinement dans leurs transactions.

👉 Cliquez-ici pour visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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