L’acquisition d’une œuvre d’art à distance soulève des enjeux cruciaux pour la protection de l’acheteur professionnel. En cas d’affirmation erronée sur l’authenticité d’une œuvre, comme l’illustre l’affaire de la SNC AB Galerie, la responsabilité civile délictuelle de l’opérateur de vente est engagée. Selon l’article L.321-17 du Code de commerce, les sociétés de ventes doivent fournir des informations exactes. Dans ce cas, l’acheteur a été victime d’une erreur sur les qualités substantielles de l’objet, entraînant l’annulation de la vente et le remboursement du prix, soulignant ainsi l’importance de la diligence dans les transactions d’art.
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