Des auteurs ont tenté, sans succès, de revendiquer la protection de leurs interviews réalisées pour une agence de communication. Bien qu’aucune cession de droits d’auteur n’ait été formalisée, ils ont affirmé la paternité de leurs travaux, soutenant que les portraits étaient individualisés par un choix de vocabulaire et un angle rédactionnel unique. Cependant, les conditions strictes imposées par le commanditaire, qui a dicté le thème et les questions, ont limité leur créativité. La charge de la preuve concernant l’originalité incombait aux auteurs, qui devaient démontrer l’apport personnel de chaque entretien pour justifier leur droit d’auteur.
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