Sanction de Multivision par l’ARCOM pour non-respect des quotas d’œuvres européennes

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Sanction de Multivision par l’ARCOM pour non-respect des quotas d’œuvres européennes

Par une décision du 1er février 2005, l’ARCOM a sanctionné la société Multivision pour non-respect de l’article 13 du décret n° 90-66 du 17 janvier 1990 qui impose aux éditeurs de service de télévision de réserver dans le nombre total annuel de diffusion et de rediffusion d’oeuvres audiovisuelles au moins 60 p. 100 à la diffusion d’oeuvres européennes. La société Multivision qui a diffusé 42 p. 100 d’oeuvres européennes audiovisuelles a été condamnée au paiement de la somme de 15 000 euros.

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Thème : Pouvoir de sanction de l’ARCOM

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  ARCOM | Date. : 1 fevrier 2005 | Pays : France

Questions / Réponses juridiques

Quelle décision a été prise par l’ARCOM le 1er février 2005 ?

Le 1er février 2005, l’ARCOM a pris la décision de sanctionner la société Multivision. Cette sanction a été motivée par le non-respect de l’article 13 du décret n° 90-66 du 17 janvier 1990.

Cet article impose aux éditeurs de service de télévision de consacrer au moins 60 % de leur diffusion annuelle à des œuvres audiovisuelles européennes. Multivision, ayant diffusé seulement 42 % d’œuvres européennes, a donc été jugée en infraction.

Quelle amende a été infligée à la société Multivision ?

La société Multivision a été condamnée à payer une amende de 15 000 euros. Cette sanction financière vise à rappeler aux éditeurs de télévision l’importance de respecter les quotas de diffusion d’œuvres européennes.

L’amende est une mesure dissuasive qui souligne le pouvoir de sanction de l’ARCOM dans le cadre de la régulation des médias en France. Elle vise à encourager le respect des normes établies pour la promotion de la culture européenne.

Quel est le rôle de l’ARCOM dans cette affaire ?

l’ARCOM, en tant qu’autorité de régulation de l’audiovisuel en France, a pour mission de veiller au respect des lois et règlements concernant la diffusion des œuvres audiovisuelles.

Dans cette affaire, l’ARCOM a exercé son pouvoir de sanction pour garantir que les éditeurs respectent les obligations légales, notamment celles relatives à la diffusion d’œuvres européennes. Cela fait partie de son rôle de protection de la diversité culturelle.

Quelles sont les implications de cette décision pour les éditeurs de télévision ?

Cette décision a des implications significatives pour tous les éditeurs de télévision en France. Elle rappelle l’importance de respecter les quotas de diffusion d’œuvres européennes, sous peine de sanctions financières.

Les éditeurs doivent donc être vigilants et s’assurer que leur programmation respecte les exigences légales. Cela peut également influencer leur stratégie de contenu, en les incitant à investir davantage dans des productions européennes pour éviter des sanctions similaires.

Comment cette décision s’inscrit-elle dans le cadre juridique français ?

Cette décision s’inscrit dans le cadre juridique français régissant l’audiovisuel, notamment le décret n° 90-66 du 17 janvier 1990. Ce décret établit des règles précises concernant la diffusion d’œuvres audiovisuelles, en mettant l’accent sur la promotion de la culture européenne.

l’ARCOM, en tant qu’autorité de régulation, a le pouvoir d’appliquer ces règles et de sanctionner les manquements. Cette jurisprudence souligne l’importance de la conformité aux lois en vigueur pour les acteurs du secteur audiovisuel.


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