Le créancier poursuivant, le Syndicat des Copropriétaires de la Résidence [Adresse 9], représenté par Maître Sylvie Michon, a engagé des poursuites contre Madame [Y] [M], débiteur saisi, qui n’a pas comparu. Lors de l’audience du 19 décembre 2024, le juge a examiné les demandes, fixant la créance à 37 415,60 € et ordonnant la vente forcée de l’immeuble. La vente aux enchères est programmée pour le 10 avril 2025 à 15 heures, avec une mise à prix de 45 000 €. Les frais de poursuite seront inclus dans les frais de vente, conformément à la législation en vigueur.. Consulter la source documentaire.
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Quelles sont les conditions de la saisie immobilière selon le Code des Procédures Civiles d’Exécution ?La saisie immobilière est régie par plusieurs articles du Code des Procédures Civiles d’Exécution, notamment les articles L311-2, L311-4 et L311-6. L’article L311-2 stipule que : « La saisie immobilière est une mesure d’exécution forcée qui permet de réaliser un bien immobilier pour satisfaire une créance. » Cet article précise que la saisie immobilière ne peut être effectuée que si la créance est certaine, liquide et exigible. L’article L311-4 précise que : « La saisie immobilière ne peut être ordonnée qu’après un commandement de payer, qui doit être signifié au débiteur. » Cela signifie qu’un commandement de payer doit être délivré avant toute saisie, et que le débiteur doit en être informé. Enfin, l’article L311-6 indique que : « La saisie immobilière doit être précédée d’une mise en demeure restée sans effet. » Cela implique qu’il doit y avoir une tentative de recouvrement amiable avant d’engager une procédure de saisie. Dans le cas présent, le juge a constaté que toutes ces conditions étaient réunies, ce qui justifie la saisie immobilière. Comment est déterminé le montant de la créance dans le cadre d’une saisie immobilière ?Le montant de la créance est déterminé par le titre exécutoire, qui est un document officiel attestant de l’existence d’une créance. Dans cette affaire, le créancier a présenté un titre exécutoire, à savoir un arrêt de la Cour d’appel de Bordeaux du 15 juin 2023. L’article 1er du Code des Procédures Civiles d’Exécution précise que : « Seule la créance figurant dans le titre exécutoire peut faire l’objet de la procédure de saisie immobilière. » Cela signifie que seules les sommes qui sont clairement établies dans le titre exécutoire peuvent être réclamées dans le cadre de la saisie. Dans le cas présent, le créancier a réclamé un montant total de 41 583,45 €. Cependant, le juge a noté que certaines sommes, pour un montant total de 4 167,85 €, ne bénéficiaient pas d’un titre exécutoire et ne pouvaient donc pas être incluses dans la procédure. Ainsi, la créance a été fixée à 37 415,60 €, arrêtée au 20 août 2024, sans préjudice des intérêts ultérieurs, avec capitalisation. Quelles sont les procédures à suivre pour la vente forcée d’un bien immobilier ?La vente forcée d’un bien immobilier est encadrée par les articles R322-15 et R322-26 du Code des Procédures Civiles d’Exécution. L’article R322-15 stipule que : « La vente forcée d’un bien immobilier est ordonnée par le juge de l’exécution. » Cela signifie que le juge doit donner son accord pour que la vente ait lieu. L’article R322-26 précise que : « Le créancier peut désigner un commissaire de justice pour procéder à la vente. » Dans cette affaire, le juge a ordonné la poursuite de la procédure de vente forcée et a autorisé le créancier à désigner la SELARL H2B comme commissaires de justice. Le juge a également précisé que la vente aux enchères publiques de l’immeuble saisi aurait lieu à une date précise, avec une mise à prix fixée à 45 000 €. Cela garantit que la procédure de vente est effectuée dans le respect des règles établies par la loi. Quels sont les frais associés à la procédure de saisie immobilière ?Les frais associés à la procédure de saisie immobilière sont généralement inclus dans les dépens, qui sont soumis à taxe. L’article 1er du Code des Procédures Civiles d’Exécution indique que : « Les dépens comprennent les frais de justice exposés par les parties. » Dans le cas présent, le juge a décidé que les dépens seraient compris dans les frais de vente. Cela signifie que tous les frais engagés pour la procédure de saisie, y compris les frais de notaire et les frais de commissaire de justice, seront récupérés lors de la vente du bien immobilier. Cette disposition vise à protéger les créanciers en leur permettant de récupérer les coûts associés à la procédure de saisie. |
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