Loyer de site internet

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Pénalités de retard

Le client d’un prestataire de site internet a contesté sans succès le système de pénalités inséré dans le contrat conclu. Ce dernier faisait valoir un déséquilibre significatif entre les parties en ce qu’il conduit le client à verser davantage que ce qu’il aurait été amené à régler si le contrat s’était normalement exécuté jusqu’à son terme. Le client visait d’une part, la pénalité de 10% sur les échéances restant à courir, d’autre part, la pénalité de 10% sur le montant des échéances impayées au jour de la résiliation.

Pour rappel, l’article 1152 du code civil définit la clause pénale comme la somme stipulée contractuellement « Lorsque la convention porte que celui qui manquera de l’exécuter payera une certaine somme à titre de dommages et intérêts ».

Or, ne constitue pas une clause pénale, une disposition contractuelle qui a pour objet de faire face au traitement des frais administratifs engendrés par la non-exécution de l’obligation de paiement. Cette indemnité ne constitue pas une clause pénale et ne saurait être assimilée à la clause pénale contractuellement prévue quand bien même elle est du même montant dès lors qu’elle n’a pas pour objet des dommages et intérêts mais le remboursement de frais.

Défaillance du client

Le client qui ne contestait pas avoir cessé de régler les loyers, ne pouvait se prévaloir de sa propre défaillance et l’invoquer à l’appui de son allégation sur un prétendu déséquilibre. En effet celui-ci ne serait que le résultat du paiement de l’intégralité des mensualités ce qui n’est que l’exécution des termes du contrat tel que conclu par les parties et d’indemnités résultant de sa défaillance.

Questions / Réponses juridiques

Quelles sont les raisons pour lesquelles le client a contesté le système de pénalités ?

Le client a contesté le système de pénalités en raison d’un prétendu déséquilibre significatif entre les parties. Il soutenait que ce système le contraignait à verser des montants supérieurs à ceux qu’il aurait dû payer si le contrat avait été exécuté normalement jusqu’à son terme.

Il a spécifiquement visé deux types de pénalités : une pénalité de 10% sur les échéances restantes et une autre de 10% sur les montants des échéances impayées au moment de la résiliation.

Ce déséquilibre allégué était au cœur de sa contestation, car il estimait que ces pénalités étaient excessives et injustes par rapport à ses obligations contractuelles.

Comment le code civil définit-il la clause pénale ?

L’article 1152 du code civil définit la clause pénale comme une somme stipulée dans le contrat, qui doit être versée par la partie qui manque à ses obligations. Cette somme est considérée comme des dommages et intérêts.

La clause pénale a pour but de prévoir à l’avance les conséquences financières d’un manquement à une obligation contractuelle. Elle vise à dissuader les parties de ne pas respecter leurs engagements en rendant le non-respect coûteux.

Il est important de noter que la clause pénale doit être clairement stipulée dans le contrat pour être applicable et doit être proportionnée aux obligations en question.

Quelle distinction est faite entre une clause pénale et une indemnité pour frais administratifs ?

Une clause pénale est spécifiquement destinée à compenser les dommages résultant d’un manquement à une obligation contractuelle. En revanche, une indemnité pour frais administratifs est conçue pour couvrir les coûts liés à la gestion des conséquences d’un non-paiement.

Dans le texte, il est précisé qu’une disposition contractuelle visant à rembourser des frais administratifs ne peut pas être considérée comme une clause pénale, même si le montant est identique.

Cette distinction est déterminante, car elle détermine la nature des obligations financières d’une partie en cas de non-exécution de ses engagements.

Comment la défaillance du client a-t-elle été interprétée dans le contexte du contrat ?

La défaillance du client, qui a cessé de régler les loyers, a été interprétée comme une impossibilité pour lui de revendiquer un déséquilibre contractuel. En effet, sa propre défaillance était la cause des pénalités qu’il contestait.

Le tribunal a souligné que le déséquilibre allégué ne pouvait être considéré comme valide, car il résultait de l’absence de paiement des mensualités. Cela signifie que le client ne pouvait pas se prévaloir de sa propre inaction pour contester les termes du contrat.

Ainsi, le paiement intégral des mensualités aurait été la seule manière d’éviter les pénalités, ce qui souligne l’importance de respecter les engagements contractuels.


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