Irrecevabilité de l’appelL’article R.3211-42 alinéa 1 du code de la santé publique stipule que « L’ordonnance du magistrat du siège du tribunal judiciaire est susceptible d’appel devant le premier président de la cour d’appel ou son délégué, dans un délai de vingt-quatre heures à compter de sa notification. » En l’espèce, l’appel interjeté par Monsieur [J] [I] a été effectué plus de 24 heures après la notification de l’ordonnance, ce qui entraîne son irrecevabilité. Conditions de l’isolement et de la contentionL’article L.3222-5-1 du code de la santé publique précise que l’isolement et la contention ne peuvent être appliqués qu’en dernier recours, et uniquement pour des patients en hospitalisation complète sans consentement. Ces mesures doivent être justifiées par un risque immédiat ou imminent pour le patient ou autrui, et doivent être décidées par un psychiatre de manière motivée, adaptée, nécessaire et proportionnée. Renouvellement des mesures d’isolementLe même article L.3222-5-1 établit que la mesure d’isolement est limitée à une durée maximale de douze heures, renouvelable dans certaines conditions. Si l’état de santé du patient le nécessite, le renouvellement doit être justifié et soumis à une évaluation par le magistrat du siège du tribunal judiciaire, qui statue dans un délai de vingt-quatre heures. Contrôle judiciaire des mesuresL’article L.3211-12-1 du code de la santé publique permet un contrôle par le magistrat du siège du tribunal judiciaire sur les mesures d’isolement et de contention, garantissant ainsi une protection des droits des patients. Ce contrôle est essentiel pour s’assurer que les conditions d’application des mesures sont respectées et que les droits des patients sont préservés. Voie de recoursConformément à l’article R.3211-23 du code de la santé publique, l’ordonnance n’est pas susceptible d’opposition, et la seule voie de recours ouverte est le pourvoi en cassation, qui doit être introduit dans un délai de deux mois suivant la notification, par l’intermédiaire d’un avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation. |
L’Essentiel : L’appel interjeté par Monsieur [J] [I] a été effectué plus de 24 heures après la notification de l’ordonnance, ce qui entraîne son irrecevabilité. L’isolement et la contention ne peuvent être appliqués qu’en dernier recours pour des patients en hospitalisation complète sans consentement, justifiés par un risque immédiat. La mesure d’isolement est limitée à douze heures, renouvelable sous conditions. Un contrôle judiciaire est prévu pour garantir les droits des patients, et la seule voie de recours est le pourvoi en cassation.
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Résumé de l’affaire : Un patient a été admis au Centre Hospitalier de Meaux le 22 janvier 2025, suite à une hospitalisation d’urgence demandée par un tiers. Il présentait des signes d’agitation psychomotrice, des propos incohérents et un déni de ses troubles, étant en rupture de traitement depuis plusieurs mois. Le 2 mars 2025, une mesure d’isolement a été décidée, régulièrement renouvelée, la dernière fois le 16 mars 2025. Le directeur de l’établissement a alors saisi le juge pour prolonger cette mesure.
Le magistrat a maintenu l’isolement par ordonnance le même jour, et la décision a été notifiée au patient, qui a signé le document le 17 mars 2025. Le 18 mars 2025, le patient a interjeté appel de cette décision, demandant son annulation sans invoquer d’irrégularité ni solliciter d’avocat pour être entendu par le juge. Son conseil a, par la suite, demandé la mainlevée de la mesure, la qualifiant de disproportionnée et manquant de motivation. Le ministère public a contesté la recevabilité de l’appel, arguant qu’il était hors délai, et a requis la confirmation de la décision de maintien de l’isolement, en se basant sur les certificats médicaux décrivant l’état du patient. Selon l’article L.3222-5-1 du code de la santé publique, l’isolement ne peut être appliqué que dans des conditions strictes, et le magistrat doit être saisi pour tout renouvellement au-delà des durées maximales. La cour a jugé l’appel irrecevable, car il avait été interjeté plus de 24 heures après la notification de l’ordonnance. En conséquence, l’appel a été déclaré irrecevable, laissant les dépens à la charge de l’État. |
Q/R juridiques soulevées :
Quel est le cadre légal régissant l’isolement et la contention des patients en psychiatrie ?L’isolement et la contention des patients en psychiatrie sont régis par l’article L.3222-5-1 du code de la santé publique. Cet article stipule que : « I.- L’isolement et la contention sont des pratiques de dernier recours et ne peuvent concerner que des patients en hospitalisation complète sans consentement. Il ne peut y être procédé que pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour le patient ou autrui, sur décision motivée d’un psychiatre et uniquement de manière adaptée, nécessaire et proportionnée au risque après évaluation du patient. » Cette disposition souligne l’importance d’une évaluation rigoureuse et d’une décision motivée par un professionnel de santé qualifié. La mise en œuvre de ces mesures doit faire l’objet d’une surveillance stricte, somatique et psychiatrique, tracée dans le dossier médical. Quel est le délai pour interjeter appel d’une ordonnance du magistrat concernant l’isolement ?L’article R.3211-42 alinéa 1 du code de la santé publique précise que : « L’ordonnance du magistrat du siège du tribunal judiciaire est susceptible d’appel devant le premier président de la cour d’appel ou son délégué, dans un délai de vingt-quatre heures à compter de sa notification. » Dans le cas présent, l’appel a été interjeté plus de 24 heures après la notification de l’ordonnance, ce qui le rend irrecevable. Cette règle vise à garantir une réactivité dans le contrôle des mesures privatives de liberté, en assurant que les patients puissent rapidement contester des décisions qui les affectent. Quel est le rôle du magistrat du siège dans le cadre des mesures d’isolement ?Le magistrat du siège joue un rôle crucial dans le contrôle des mesures d’isolement et de contention. Selon l’article L.3222-5-1, le directeur de l’établissement doit saisir le magistrat avant l’expiration de la soixante-douzième heure d’isolement ou de la quarante-huitième heure de contention si le renouvellement de la mesure est nécessaire. Le magistrat statue dans un délai de vingt-quatre heures à compter de la demande. Si les conditions d’isolement ne sont plus réunies, il ordonne la mainlevée de la mesure. Cette procédure vise à protéger les droits des patients et à assurer que les mesures de contrainte ne soient pas prolongées sans justification adéquate. Quel est le recours possible après une décision de la cour concernant l’isolement ?Après une décision de la cour, l’article R.3211-23 du code de la santé publique indique que : « Cette ordonnance n’est pas susceptible d’opposition. La seule voie de recours ouverte aux parties est le pourvoi en cassation. » Le pourvoi en cassation doit être introduit dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision, par l’intermédiaire d’un avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation. Ce recours est limité à la vérification de la conformité de la décision aux textes législatifs en vigueur, sans réexamen des faits. Cette procédure vise à garantir que les décisions judiciaires respectent le cadre légal établi, tout en limitant les possibilités de contestation pour éviter des abus de procédure. |
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
COUR D’APPEL DE PARIS
Pôle 1 – Chambre 12
SOINS PSYCHIATRIQUES SANS CONSENTEMENT
MESURE D’ISOLEMENT ET DE CONTENTION
ORDONNANCE DU 19 MARS 2025
(n°179, 4 pages)
N° du répertoire général : N° RG 25/00179 – N° Portalis 35L7-V-B7J-CK7OZ
Décision déférée à la Cour : Ordonnance du 16 Mars 2025 – Tribunal Judiciaire de MEAUX (Magistrat du siège) – RG n° 25/00400
COMPOSITION
Stéphanie GARGOULLAUD, Présidente de chambre à la cour d’appel, agissant sur délégation du premier président de la cour d’appel de Paris,
assistée de Morgane CLAUSS, greffier lors des débats et de la mise à disposition de la décision
[J] [I]
demeurant [Adresse 1]
Actuellement hospitalisé au Centre Hospitalier de Meaux
Informé le 18 mars 2025 à 16h03, de la possibilité de faire valoir ses observations, en application des dispositions de l’article R3211-38 du code de la santé publique et son conseil Maître Mélanie DUPEYRON, avocat commis d’office au barreau de PARIS, informé le 18 mars 2025 à 16h03, et ayant transmis son avis au greffe par courriel le 18 mars 2025 à 17h57;
INTIMÉ
LE DIRECTEUR DU CENTRE HOSPITALIER DE MEAUX
Informé le 18 mars 2025 à 16h03, de la possibilité de faire valoir ses observations, en application des dispositions de l’article R3211-38 du code de la santé publique ;
LE MINISTERE PUBLIC
Représenté par Madame Sylvie SCHLANGER, avocat général,
Informé le 18 mars 2025 à 16h03, de la possibilité de faire connaître son avis, en application des dispositions de l’article 431al2 du code de procédure civile, et ayant transmis son avis au greffe par courriel le 18 mars 2025 à 18h04;
Rappel des faits et de la procédure
Monsieur [J] [I] a été admis au centre hospitalier de Meaux – Grand hôpital de l'[2] dans le cadre d’une hospitalisation à la demande d’un tiers en urgence le 22 janvier 2025 pour agitation psychomotrice, propos incohérents et inadaptés à la réalité, chez un patient connu, en rupture de traitement depuis plusieurs mois, animé par un vaste délire de persécution et à thématique mystique. Il est dans le déni total de troubles et opposé aux soins.
Un placement à l’isolement a été décidé le 02 mars 2025 à 12h00, régulièrement renouvelé par la suite et ne dernier lieu par une décision médicale du 16 mars 2025 à 12h00.
Le directeur de l’hôpital psychiatrique a saisi le juge aux fins de prolongation de cette mesure par requête en date du 16 mars 2025 à 14h44.
La mesure a été maintenue par ordonnance du magistrat du siège en charge du contrôle des mesures restrictives et privatives de liberté de Meaux le 16 mars 2025, à 18h38.
La décision a été adressée aux fins de notification au patient par le tribunal judiciaire le 16 mars 2025 à 19h38. Le document de notification a été signé par Monsieur [J] [I] le 17 mars 2025 à 12h15.
Monsieur [J] [I] a interjeté appel le 18 mars 2025 à 14h21 et demande à la cour d’infirmer la décision rendue en ce qu’elle a ordonné la poursuite de la mesure d’isolement dont il fait l’objet.
A l’appui de cette infirmation, il ne fait valoir aucune irrégularité. Il n’a pas sollicité d’avocat, ni à être entendu par le juge.
Son conseil, par conclusions écrites reçues le 18 mars 2025 à 17h57, sollicite la mainlevée de la mesure en raison de son caractère disproportionné et du défaut de motivation circonstanciée.
Le ministère public a requis que :
– Sur la forme, l’appel soit déclaré irrecevable comme étant hors délai
– Sur le fond, la confirmation de la décision et le maintien de la mesure au regard des troubles décrits dans les différents certificats médicaux
Réponse de la cour
Il ressort de l’article L.3222-5-1 du code de la santé publique que :
I.- L’isolement et la contention sont des pratiques de dernier recours et ne peuvent concerner que des patients en hospitalisation complète sans consentement. Il ne peut y être procédé que pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour le patient ou autrui, sur décision motivée d’un psychiatre et uniquement de manière adaptée, nécessaire et proportionnée au risque après évaluation du patient. Leur mise en ‘uvre doit faire l’objet d’une surveillance stricte, somatique et psychiatrique, confiée par l’établissement à des professionnels de santé désignés à cette fin et tracée dans le dossier médical.
La mesure d’isolement est prise pour une durée maximale de douze heures. Si l’état de santé du patient le nécessite, elle peut être renouvelée, dans les conditions et selon les modalités prévues au premier alinéa du présent I, dans la limite d’une durée totale de quarante-huit heures, et fait l’objet de deux évaluations par vingt-quatre heures.
La mesure de contention est prise dans le cadre d’une mesure d’isolement pour une durée maximale de six heures.
Si l’état de santé du patient le nécessite, elle peut être renouvelée, dans les conditions et selon les modalités prévues au même premier alinéa, dans la limite d’une durée totale de vingt-quatre heures, et fait l’objet de deux évaluations par douze heures.
II. – A titre exceptionnel, le médecin peut renouveler, au-delà des durées totales prévues au I, les mesures d’isolement et de contention, dans le respect des conditions prévues au même I. Le directeur de l’établissement informe sans délai le magistrat du siège du tribunal judiciaire du renouvellement de ces mesures. Le magistrat du siège du tribunal judiciaire peut se saisir d’office pour y mettre fin. Le médecin informe du renouvellement de ces mesures au moins un membre de la famille du patient, en priorité son conjoint, le partenaire lié à lui par un pacte civil de solidarité ou son concubin, ou une personne susceptible d’agir dans son intérêt dès lors qu’une telle personne est identifiée, dans le respect de la volonté du patient et du secret médical.
Le directeur de l’établissement saisit le magistrat du siège du tribunal judiciaire avant l’expiration de la soixante douzième heure d’isolement ou de la quarante-huitième heure de contention, si l’état de santé du patient rend nécessaire le renouvellement de la mesure au-delà de ces durées.
Le magistrat du siège du tribunal judiciaire statue dans un délai de vingt-quatre heures à compter du terme des durées prévues au deuxième alinéa du présent II.
Si les conditions prévues au I ne sont plus réunies, il ordonne la mainlevée de la mesure. Dans ce cas, aucune nouvelle mesure ne peut être prise avant l’expiration d’un délai de quarante-huit heures à compter de la mainlevée de la mesure, sauf survenance d’éléments nouveaux dans la situation du patient qui rendent impossibles d’autres modalités de prise en charge permettant d’assurer sa sécurité ou celle d’autrui. Le directeur de l’établissement informe sans délai le magistrat du siège du tribunal judiciaire, qui peut se saisir d’office pour mettre fin à la nouvelle mesure.
Si les conditions prévues au même I sont toujours réunies, le magistrat du siège du tribunal judiciaire autorise le maintien de la mesure d’isolement ou de contention. Dans ce cas, le médecin peut la renouveler dans les conditions prévues audit I et aux deux premiers alinéas du présent II. Toutefois, si le renouvellement d’une mesure d’isolement est encore nécessaire après deux décisions de maintien prises par le magistrat du siège du tribunal judiciaire, celui-ci est saisi au moins vingt-quatre heures avant l’expiration d’un délai de sept jours à compter de sa précédente décision et le médecin informe du renouvellement de ces mesures au moins un membre de la famille du patient, en priorité son conjoint, le partenaire lié à lui par un pacte civil de solidarité ou son concubin, ou une personne susceptible d’agir dans son intérêt dès lors qu’une telle personne est identifiée, dans le respect de la volonté du patient et du secret médical. Le magistrat du siège du tribunal judiciaire statue avant l’expiration de ce délai de sept jours. Le cas échéant, il est à nouveau saisi au moins vingt-quatre heures avant l’expiration de chaque nouveau délai de sept jours et statue dans les mêmes conditions. Le médecin réitère l’information susmentionnée lors de chaque saisine du magistrat du siège du tribunal judiciaire.
Pour l’application des deux premiers alinéas du présent II, lorsqu’une mesure d’isolement ou de contention est prise moins de quarante-huit heures après qu’une précédente mesure d’isolement ou de contention a pris fin, sa durée s’ajoute à celle des mesures d’isolement ou de contention qui la précèdent.
Les mêmes deux premiers alinéas s’appliquent lorsque le médecin prend plusieurs mesures dont la durée cumulée sur une période de quinze jours atteint les durées prévues auxdits deux premiers alinéas.
Les mesures d’isolement et de contention peuvent également faire l’objet d’un contrôle par le magistrat du siège du tribunal judiciaire en application du IV de l’article L. 3211-12-1.
Un décret en Conseil d’Etat précise les conditions d’application du présent II.
III.-Un registre est tenu dans chaque établissement de santé autorisé en psychiatrie et désigné par le directeur général de l’agence régionale de santé pour assurer des soins psychiatriques sans consentement en application du I de l’article L. 3222-1. Pour chaque mesure d’isolement ou de contention, ce registre mentionne le nom du psychiatre ayant décidé cette mesure, un identifiant du patient concerné ainsi que son âge, son mode d’hospitalisation, la date et l’heure de début de la mesure, sa durée et le nom des professionnels de santé l’ayant surveillée. Le registre, établi sous forme numérique, doit être présenté, sur leur demande, à la commission départementale des soins psychiatriques, au Contrôleur général des lieux de privation de liberté ou à ses délégués et aux parlementaires.
L’établissement établit annuellement un rapport rendant compte des pratiques d’admission en chambre d’isolement et de contention, la politique définie pour limiter le recours à ces pratiques et l’évaluation de sa mise en ‘uvre. Ce rapport est transmis pour avis à la commission des usagers prévue à l’article L. 1112-3 et au conseil de surveillance prévu à l’article L. 6143-1.
Par ailleurs, l’article R.3211-42 alinéa 1 du même code énonce que » L’ordonnance du magistrat du siège du tribunal judiciaire est susceptible d’appel devant le premier président de la cour d’appel ou son délégué, dans un délai de vingt-quatre heures à compter de sa notification. »
En l’espèce, l’appel a été interjeté plus de 24 heures après la notification de l’ordonnance du magistrat du siège en charge du contrôle des mesures restrictives et privatives de liberté de Meaux ordonnant la poursuite de la mesure et est donc irrecevable.
Le délégué du premier président, statuant dans le cadre de la procédure écrite sans audience, en dernier ressort, publiquement, par décision contradictoire et mise à disposition au greffe,
DÉCLARE irrecevable l’appel de Monsieur [J] [I],
LAISSE les dépens la charge de l’État.
Ainsi fait et jugé par le magistrat délégué soussigné, le 19 MARS 2025 à .
LE GREFFIER LE MAGISTRAT DÉLÉGUÉ
Notification ou avis fait à :
X patient à l’hôpital
ou/et ‘ par LRAR à son domicile
X avocat du patient
X directeur de l’hôpital
‘ tiers par LS
‘ préfet de police
‘ avocat du préfet
‘ tuteur / curateur par LRAR
X Parquet près la cour d’appel de Paris
AVIS IMPORTANTS :
Je vous informe qu’en application de l’article R.3211-23 du code de la santé publique, cette ordonnance n’est pas susceptible d’opposition. La seule voie de recours ouverte aux parties est le pourvoi en cassation . Il doit être introduit dans le délai de 2 mois à compter de la présente notification, par l’intermédiaire d’un avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation.
Le pourvoi en cassation est une voie extraordinaire de recours qui exclut un nouvel examen des faits ; il a seulement pour objet de faire vérifier par la Cour de Cassation si la décision rendue est conforme aux textes législatifs en vigueur.
Ce délai est augmenté d’un mois pour les personnes qui demeurent dans un département ou territoire d’outre-mer et de deux mois pour celles qui demeurent à l’étranger.
RE’U NOTIFICATION LE :
SIGNATURE DU PATIENT :
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