Mme [J] a été engagée par la société CL services en tant qu’assistante polyvalente en mai 2009, avant de devenir responsable d’agence. Suite à l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire en février 2019, elle a demandé la résiliation judiciaire de son contrat de travail. La liquidation judiciaire a été prononcée en mai 2019, entraînant son licenciement pour motif économique. En juillet 2020, le conseil de prud’hommes a prononcé la résiliation judiciaire aux torts de l’employeur. Mme [J] conteste l’absence de garantie de l’AGS pour ses créances liées à cette rupture, invoquant des manquements de l’employeur.. Consulter la source documentaire.
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Quelle est la nature du désistement d’instance et d’action selon le code de procédure civile ?Le désistement d’instance et d’action est une procédure par laquelle une partie renonce à poursuivre une action en justice. Selon l’article 394 du Code de procédure civile, « la partie qui se désiste de son instance ou de son action doit en faire la déclaration au greffe ». Cette déclaration entraîne l’extinction de l’instance, comme le précise l’article 395 : « Le désistement d’instance emporte extinction de l’instance ». Il est important de noter que, selon l’article 396, « le désistement d’action n’est pas soumis à l’acceptation de l’autre partie ». Ainsi, dans le cas présent, le désistement de Mme [Y] est déclaré parfait, ce qui signifie qu’il est effectif sans besoin d’acceptation par les défenderesses. Quelles sont les conséquences financières d’un désistement d’instance selon le code de procédure civile ?Les conséquences financières d’un désistement d’instance sont régies par l’article 397 du Code de procédure civile, qui stipule que « les dépens de l’instance éteinte incombent à la partie qui se désiste ». Cela signifie que Mme [Y] devra supporter les frais de la procédure, sauf si un accord différent est trouvé entre les parties. L’article 398 précise également que « le désistement d’instance ne peut être opposé à la partie qui a conclu au fond ou soulevé une fin de non-recevoir ». Dans cette affaire, les défenderesses n’ayant ni conclu au fond ni soulevé de fins de non-recevoir, le désistement de Mme [Y] est donc sans contestation. Comment le tribunal a-t-il statué sur le désistement de Mme [Y] ?Le tribunal a statué par ordonnance contradictoire, conformément à l’article 399 du Code de procédure civile, qui indique que « le juge de la mise en état statue par ordonnance ». Dans ce cas, le juge a donné acte à Mme [Y] de son désistement d’instance et d’action, déclarant ce désistement parfait. Il a également constaté l’extinction de l’instance et le dessaisissement du tribunal, ce qui signifie que le tribunal n’a plus compétence pour traiter l’affaire. Enfin, le juge a laissé les dépens à la charge de Mme [Y], sauf meilleur accord des parties, ce qui est en ligne avec les dispositions des articles précédemment cités. |
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