Divorce et procédures : un cheminement vers la clôture

·

·

Divorce et procédures : un cheminement vers la clôture

L’Essentiel : Un vendeur et une vendeuse se sont unis en mariage le 3 juillet 2010, avec un contrat de mariage établi par un notaire. De cette union est né un mineur le 6 mai 2014. Les époux ont déposé une requête conjointe en divorce le 24 septembre 2024, examinée lors d’une audience le 12 décembre 2024. Le juge aux affaires familiales a prononcé le divorce, inscrivant la mention en marge des actes. L’autorité parentale sera exercée conjointement, avec une résidence alternée pour le mineur. En cas de conflit, une médiation familiale pourra être sollicitée pour résoudre les différends.

Contexte du mariage

Un vendeur et une vendeuse se sont unis en mariage le 3 juillet 2010 devant l’officier de l’état civil de la commune de [Localité 12] (GIRONDE), avec un contrat de mariage établi par un notaire le 22 juillet 2010. De cette union est né un enfant, un mineur, le 6 mai 2014 à [Localité 10].

Procédure de divorce

Le vendeur et la vendeuse ont déposé une requête conjointe en divorce, enregistrée au greffe du tribunal le 24 septembre 2024. L’affaire a été examinée lors de l’audience d’orientation et de mesures provisoires le 12 décembre 2024, où la procédure a été clôturée et mise en délibéré pour décision le 4 février 2025.

Décision du juge aux affaires familiales

Le juge aux affaires familiales a prononcé le divorce des époux sur le fondement de l’article 233 du Code Civil. La mention du divorce sera inscrite en marge de l’acte de mariage et des actes de naissance des époux. Le jugement de divorce prendra effet dans les rapports entre époux concernant leurs biens à la date de dépôt de la requête.

Conséquences patrimoniales

Le divorce entraîne la dissolution du régime matrimonial, et les intérêts patrimoniaux des époux devront faire l’objet d’une liquidation partage si nécessaire. Aucun des époux ne conservera l’usage de son nom marital.

Dispositions concernant l’enfant

L’autorité parentale sera exercée conjointement sur le mineur, dont la résidence habituelle sera alternée entre le domicile de chaque parent. Les modalités de résidence incluent des périodes spécifiques pour les vacances scolaires et les fêtes. Les frais liés à l’éducation et à la santé de l’enfant seront partagés par moitié entre les parents.

Médiation familiale

En cas de conflit sur l’exercice de l’autorité parentale, les parents peuvent recourir à une médiation familiale pour résoudre leurs différends. Cette médiation pourra être organisée par un organisme de leur choix, avec la possibilité d’être assistés par leurs avocats.

Exécution de la décision

La décision du juge est exécutoire de plein droit, même en cas d’appel, concernant les mesures relatives à l’enfant. Chaque époux conservera la charge de ses propres dépens, et la décision sera signifiée par la partie la plus diligente.

Q/R juridiques soulevées :

Quelles sont les conséquences du divorce sur le régime matrimonial des époux ?

Le divorce entraîne la dissolution du régime matrimonial des époux, conformément à l’article 233 du Code Civil, qui stipule :

« Le divorce peut être prononcé par le juge aux affaires familiales à la demande de l’un des époux ou des deux. »

Cette dissolution implique que les intérêts patrimoniaux des époux devront faire l’objet d’une liquidation partage, si nécessaire.

Il est également précisé que le jugement de divorce prendra effet dans les rapports entre époux en ce qui concerne leurs biens à la date de dépôt de la requête en divorce.

Ainsi, les effets patrimoniaux du divorce sont régis par les dispositions du Code Civil, qui prévoient que les avantages matrimoniaux accordés par un époux envers son conjoint par contrat de mariage ou pendant l’union seront révoqués.

Comment est exercée l’autorité parentale après le divorce ?

L’autorité parentale est exercée conjointement sur l’enfant mineur, comme le stipule l’article 372 du Code Civil :

« L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. »

Dans cette affaire, il a été décidé que la résidence habituelle de l’enfant mineur sera alternée entre les domiciles de chacun des parents, sauf meilleur accord.

Les modalités de cette résidence alternée sont clairement définies, incluant des périodes spécifiques pour les vacances scolaires et les fêtes.

Il est également précisé que les parents doivent communiquer toutes les informations nécessaires concernant les séjours à l’étranger avec l’enfant, ce qui est en accord avec l’article 373-2 du Code Civil, qui évoque la nécessité de coopération entre les parents.

Quelles sont les obligations financières des parents après le divorce ?

Les obligations financières des parents concernant l’enfant sont régies par l’article 203 du Code Civil, qui stipule :

« Les époux se doivent mutuellement assistance. »

Dans le cadre de cette décision, il est précisé que les frais de scolarité, y compris la cantine, l’inscription, les fournitures et l’assurance scolaire, ainsi que les frais médicaux et para-médicaux, seront partagés par moitié.

En cas de non-exposition de ces frais par l’un des parents, celui-ci devra rembourser l’autre parent de la part qu’il doit assumer sur présentation des justificatifs dans un délai de 30 jours à compter de la demande.

Cette disposition vise à garantir que les besoins de l’enfant soient satisfaits de manière équitable par les deux parents, conformément à l’intérêt supérieur de l’enfant.

Quelles sont les modalités de médiation en cas de conflit sur l’autorité parentale ?

En cas de conflit sur l’une des modalités d’exercice de l’autorité parentale, l’article mediation familiale est encouragée.

Il est précisé que les parents peuvent mettre en place une mesure de médiation familiale, organisée par tout organisme de médiation familiale de leur choix.

Le médiateur a pour vocation d’entendre les parties, de restaurer la communication entre elles et de confronter leurs points de vue pour leur permettre de trouver une solution au conflit.

Les parties ont également la faculté d’être conseillées par leurs avocats et de demander au juge d’homologuer leur accord, ce qui est en ligne avec l’article 255-1 du Code Civil, qui évoque la possibilité de médiation pour résoudre les conflits familiaux.

Cette approche vise à favoriser un dialogue constructif entre les parents pour le bien-être de l’enfant.

Tribunal judiciaire de Bordeaux
Chambre de la famille – CABINET JAF 2
N° RG 24/08142 – N° Portalis DBX6-W-B7I-ZIY5
TRIBUNAL JUDICIAIRE
DE BORDEAUX

CHAMBRE DE LA FAMILLE
CABINET JAF 2

20L
N° RG 24/08142 – N° Portalis DBX6-W-B7I-ZIY5

N° minute : 25/

du 04 Février 2025

JUGEMENT SUR LE FOND

DIVORCE

AFFAIRE :

[L] [G] [K] épouse [M]
/
[X] [M]

Copie exécutoire délivrée à
Me Emilie CHANE-TO (+AFM)
Me Anaïs XAVIER (+AFM)

le

LE JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES STATUANT PUBLIQUEMENT, PAR JUGEMENT MIS À DISPOSITION AU GREFFE
LE QUATRE FEVRIER DEUX MIL VINGT CINQ,

COMPOSITION DU TRIBUNAL :

Madame Myriam JOYAUX, Vice-Présidente, Juge aux affaires familiales,
Assistée de Madame Christelle BERNACHOT, Greffier,

VU la requête conjointe présentée par :

Madame [L] [G] [K] épouse [M]
née le [Date naissance 1] 1980 à [Localité 13]
DEMEURANT
[Adresse 2]
[Localité 7]

Ayant pour avocat Maître Anaïs XAVIER, avocat au barreau de BORDEAUX

(bénéficie d’une aide juridictionnelle Totale numéro 33063-2023-002546 du 21/07/2023 accordée par le bureau d’aide juridictionnelle de BORDEAUX)

et

Monsieur [X] [M]
né le [Date naissance 5] 1985 à [Localité 11]
DEMEURANT
[Adresse 4]
[Localité 8]

Ayant pour avocat Maître Emilie CHANE-TO, avocat au barreau de BORDEAUX

(bénéficie d’une aide juridictionnelle Totale numéro 33063-2023-006089 du 23/10/2023 accordée par le bureau d’aide juridictionnelle de BORDEAUX)

DEMANDEURS
Tribunal judiciaire de Bordeaux
Chambre de la famille – CABINET JAF 2
N° RG 24/08142 – N° Portalis DBX6-W-B7I-ZIY5

PROCÉDURE ET DÉBATS :

M. [X] [M] et Mme [L] [K] se sont unis en mariage le [Date mariage 3] 2010 par-devant l’officier de l’état civil de la commune de [Localité 12] (GIRONDE), avec un contrat de mariage reçu le 22 juillet 2010 par Maître [V] [Z], Notaire à [Localité 9].

Un enfant est issu de cette union :
* [N] [M], né le [Date naissance 6] 2014 à [Localité 10] (33)

M. [X] [M] et Mme [L] [K] ont déposé une requête conjointe en divorce, enrôlée au greffe du tribunal le 24 septembre 2024,

L’affaire a été appelée à l’audience d’orientation et de mesures provisoires du 12 décembre 2024,

A cette date, l’affaire étant prête, la procédure a fait l’objet d’une ordonnance de clôture,

Les débats s’étant déroulés en chambre du conseil à l’audience du 12 décembre 2024, l’affaire a été mise en délibéré au 4 février 2025 par mise à disposition au greffe.

[DÉBATS NON PUBLICS – Motivation de la décision occultée]
PAR CES MOTIFS

Le juge aux affaires familiales, statuant publiquement après débats en chambre du conseil, par décision contradictoire et en premier ressort,

Prononce, sur le fondement de l’article 233 du Code Civil, le divorce de :

Madame [L] [G] [K] épouse [M]
née le [Date naissance 1] 1980 à [Localité 13]

et de :

Monsieur [X] [M]
né le [Date naissance 5] 1985 à [Localité 11]

qui s’étaient unis en mariage le [Date mariage 3] 2010 par-devant l’officier de l’état civil de la commune de [Localité 12] (GIRONDE), avec un contrat de mariage reçu le 22 juillet 2010 par Maître [V] [Z], Notaire à [Localité 9].

Dit que la mention du divorce sera portée en marge de l’acte de mariage ainsi que des actes de naissance des époux, sur chacun des registres, au vu, soit du dispositif de la présente décision, soit d’un extrait établi conformément aux dispositions de l’article 1082 du Code de Procédure Civile.

Rappelle que le divorce entraîne la dissolution du régime matrimonial et que les intérêts patrimoniaux des époux devront faire l’objet d’une liquidation partage, si nécessaire.

Dit que le jugement de divorce prendra effet dans les rapports entre époux en ce qui concerne leurs biens à la date de dépôt de la requête en divorce.

Dit que le divorce emportera révocation des avantages matrimoniaux qui ne prennent effet qu’à la dissolution du régime matrimonial ou au décès de l’un des époux et des dispositions à cause de mort, accordés par un époux envers son conjoint par contrat de mariage ou pendant l’union.

Dit qu’aucun des époux ne conservera l’usage de son nom marital.

En ce qui concerne l’enfant :

Dit que l’autorité parentale sera exercée conjointement sur l’enfant mineur.

Fixe la résidence habituelle de l’enfant mineur alternativement au domicile de chacun des parents sauf meilleur accord :
– du vendredi sortie des classes au vendredi sortie des classes de la semaine suivante y compris pendant les petites vacances scolaires,
– pour les fêtes de Noël avec alternance, le 24 décembre au soir chez l’un des parents et le 25 décembre midi chez l’autre parent, le 31 décembre en alternance,
– la moitié des vacances d’été, par quinzaine, en alternance, suivant le planning alterné de l’année,
– à charge pour la mère d’effectuer les trajets aller et pour le père, le trajet retour, ou toute personne de confiance en leur lieu et place.

Constate l’accord des parties pour qu’en cas de séjour à l’étranger d’un parent avec l’enfant, toutes les informations nécessaires concernant ce voyage devront être communiquées en temps utile à l’autre parent,

Dit que sont à considérer les vacances scolaires de l’académie de la résidence habituelle de l’ enfant et que les vacances scolaires s’entendent du soir de la sortie des classes au matin de la rentrée des classes,

Dit que les frais de scolarité, y compris cantine, inscription, fournitures et assurance scolaire, les frais extra-scolaires et exceptionnels (voyages scolaires ou linguistiques) conjointement décidés, les frais médicaux et para-médicaux restant en charge seront partagés par moitié et en tant que de besoin, condamne celui des parents qui ne les aura pas exposés à rembourser l’autre parent de la part qu’il doit assumer sur présentation des justificatifs dans un délai de 30 jours à compter de la demande.

Rappelle qu’en cas de conflit sur l’une des modalités d’exercice de l’autorité parentale, et notamment sur le mode de résidence de leur(s) enfant(s), sur les modalités du droit de visite et d’hébergement ou sur la pension alimentaire, les parents peuvent mettre en place une mesure de médiation familiale qui pourra être organisée par tout organisme de médiation familiale de leur choix, le médiateur ayant vocation à entendre les parties, à restaurer la communication entre eux, à confronter leur point de vue pour leur permettre de trouver une solution au conflit qui les oppose, les parties ayant la faculté d’être conseillées par leurs avocats et de demander au juge d’homologuer leur accord.

Rappelle que la présente décision est exécutoire de plein droit, nonobstant appel, s’agissant des mesures relatives à l’enfant.

Rejette toute autre demande.

Dit que chaque époux conservera la charge de ses propres dépens.

Dit que la présente décision sera signifiée par la partie la plus diligente.

La présente décision a été signée par Madame JOYAUX, Juge aux Affaires Familiales, et par Madame BERNACHOT, greffier présent lors du prononcé.

LE GREFFIER LE JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Chat Icon