Règle de droit applicableL’article 394 du Code de procédure civile stipule que le demandeur a la possibilité de se désister de sa demande à tout moment, ce qui permet de mettre fin à l’instance en cours. Ce désistement est un droit reconnu au demandeur, lui offrant la flexibilité de renoncer à son action sans avoir à justifier sa décision. Extinction de l’instanceLa constatation de l’extinction de l’instance, comme le précise l’article 385 du Code de procédure civile, indique que le désistement ne constitue pas un obstacle à l’introduction d’une nouvelle instance, tant que l’action n’est pas éteinte par d’autres moyens. Cela signifie que le demandeur peut toujours engager une nouvelle action sur le même fondement, même après avoir renoncé à la première. Références législativesLes articles 394 et 385 du Code de procédure civile sont les textes législatifs pertinents qui encadrent le droit de désistement et les conséquences de celui-ci sur l’instance judiciaire. Ces articles garantissent la possibilité pour le demandeur de mettre fin à une procédure tout en préservant son droit d’agir à nouveau. |
L’Essentiel : L’article 394 du Code de procédure civile stipule que le demandeur peut se désister de sa demande à tout moment, mettant ainsi fin à l’instance en cours. Ce désistement est un droit reconnu, permettant au demandeur de renoncer à son action sans justification. Par ailleurs, l’article 385 précise que ce désistement n’empêche pas l’introduction d’une nouvelle instance, tant que l’action n’est pas éteinte par d’autres moyens, permettant ainsi de réengager une action sur le même fondement.
|
Résumé de l’affaire : Dans cette affaire, une société, désignée comme S.A.S.U. [10], a décidé de se désister de sa demande en justice, ce qui a été formalisé par une déclaration datée du 14 mars 2025. Ce désistement a été effectué dans le cadre d’une instance introduite par cette même société, qui venait aux droits d’une autre entité, la Société [8].
Le pôle social du Tribunal judiciaire de Lyon a pris acte de ce désistement, ce qui a conduit à la constatation de l’extinction de l’instance. En vertu de l’article 394 du Code de procédure civile, le demandeur a la possibilité de mettre fin à l’instance en se désistant de sa demande, ce qui a été appliqué dans ce cas. Il est important de noter que cette décision de désistement ne constitue pas un obstacle à l’introduction d’une nouvelle instance, tant que l’action initiale n’est pas éteinte par d’autres moyens, conformément à l’article 385 du Code de procédure civile. Cela signifie que la société a la possibilité de relancer une action en justice à l’avenir si elle le souhaite. L’ordonnance relative à cette décision a été prononcée le 31 mars 2025 et a été signée par la présidente du tribunal ainsi que par le greffier. Cette procédure illustre les droits des parties en matière de désistement et les implications de ce choix sur le déroulement des instances judiciaires. En résumé, la décision du tribunal a permis de clore l’instance en cours tout en laissant ouverte la possibilité d’une nouvelle action judiciaire pour la société concernée. |
Q/R juridiques soulevées :
Quel est l’effet du désistement de la partie demanderesse sur l’instance ?Le désistement de la partie demanderesse, conformément à l’article 394 du Code de procédure civile, permet à celle-ci de mettre fin à l’instance. Cet article stipule que « le demandeur peut, en toute matière, se désister de sa demande en vue de mettre fin à l’instance ». Ainsi, en l’espèce, la déclaration de désistement de la S.A.S.U. a conduit à la constatation de l’extinction de l’instance introduite par celle-ci. Quel est le lien entre le désistement et la possibilité d’introduire une nouvelle instance ?L’article 385 du Code de procédure civile précise que « la constatation de l’extinction de l’instance et du dessaisissement de la juridiction ne met pas obstacle à l’introduction d’une nouvelle instance, si l’action n’est pas éteinte par ailleurs ». Cela signifie que même après le désistement, la S.A.S.U. peut engager une nouvelle action tant que les conditions d’extinction de l’action ne sont pas remplies. Quel est le rôle du Tribunal judiciaire dans cette procédure ?Le Tribunal judiciaire, en l’occurrence le pôle social de Lyon, a pour rôle de prendre acte du désistement et de constater l’extinction de l’instance. Cette fonction est essentielle pour assurer la régularité des procédures judiciaires et garantir que les parties respectent les dispositions légales en matière de désistement. Quel est le formalisme requis pour le désistement ?Le désistement doit être formalisé par une déclaration, comme cela a été fait par la S.A.S.U. en date du 14 Mars 2025. Cette formalité est cruciale pour que le tribunal puisse prendre acte de la volonté de la partie de mettre fin à l’instance. Le respect de ce formalisme assure la transparence et la clarté des procédures judiciaires. |
Pôle social
[Adresse 4]
[Localité 6]
N° RG 24/03005 – N° Portalis DB2H-W-B7I-Z3YF
Minute n° :
Notification par lettre simple le :
Une copie certifiée conforme à :
S.A.S.U. [10] venant aux droits de la Société [8]
[7]
la SELARL [9], vestiaire : 1309
Une copie certifiée conforme au dossier
ORDONNANCE DE DESISTEMENT DU 31 mars 2025
(articles 394 et suivants du code de procédure civile)
_______________________________
partie demanderesse
S.A.S.U. [10]
[Adresse 2]
[Localité 5]
la SELARL [9], vestiaire : 1309
partie défenderesse
[7]
[Adresse 3]
[Localité 1]
Composition du Tribunal
Présidente : Françoise NEYMARC
Greffier : Alice GAUTHE
Vu l’article 394 du Code de procédure civile selon lequel le demandeur peut, en toute matière, se désister de sa demande en vue de mettre fin à l’instance,
Vu la déclaration de désistement de la partie demanderesse en date du 14 Mars 2025 ,
Le pôle social du Tribunal judiciaire de Lyon,
Prend acte du désistement de S.A.S.U. [10] venant aux droits de la Société [8],
Constate l’extinction d’instance introduite par S.A.S.U. [10] venant aux droits de la Société [8],
Dit que la constatation de l’extinction de l’instance et du dessaisissement de la juridiction ne met pas obstacle à l’introduction d’une nouvelle instance, si l’action n’est pas éteinte par ailleurs (article 385 du Code de procédure civile).
Ordonnance prononcée le 31 Mars 2025 dont la minute a été signée par le/la présidente et le/la greffier.
Alice GAUTHE Françoise NEYMARC
Greffier Présidente
Votre avis sur ce point juridique ? Une actualité ? Une recommandation ?