La SCI DU PARC a assigné la SAS MICROBABY en septembre 2024 pour obtenir l’application de la clause résolutoire du bail. Le 22 novembre, elle a annoncé son intention de se désister de l’instance. Lors de l’audience du 10 décembre, aucune des parties n’était présente, et l’affaire a été mise en délibéré pour le 9 janvier 2025. Le juge a déclaré le désistement parfait, conformément aux articles 394 et 395 du code de procédure civile, la défenderesse n’ayant pas opposé de défense. La SCI DU PARC a été condamnée à payer les dépens de l’instance.. Consulter la source documentaire.
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Quelle est la procédure de désistement selon le Code de procédure civile ?Le désistement est régi par plusieurs articles du Code de procédure civile, notamment les articles 394, 395 et 396. Selon l’article 394, « le demandeur peut, en toute matière, se désister de sa demande en vue de mettre fin à l’instance. » Ce droit de désistement permet au demandeur de mettre un terme à la procédure engagée, sans avoir à justifier sa décision. L’article 395 précise que « le désistement n’est parfait que par l’acceptation du défendeur. » Toutefois, il est important de noter que « l’acceptation n’est pas nécessaire si le défendeur n’a présenté aucune défense au fond ou fin de non-recevoir au moment où le demandeur se désiste. » Ainsi, dans le cas présent, la SCI DU PARC a décidé de se désister de son instance, et la défenderesse, la SAS MICROBABY, n’ayant pas présenté de défense, le désistement est considéré comme parfait. Enfin, l’article 396 stipule que « le juge déclare le désistement parfait si la non-acceptation du défendeur ne se fonde sur aucun motif légitime. » Dans cette affaire, le juge a donc validé le désistement de la SCI DU PARC. Quelles sont les conséquences financières du désistement selon le Code de procédure civile ?Les conséquences financières du désistement sont régies par l’article 399 du Code de procédure civile. Cet article dispose que « le désistement emporte, sauf convention contraire, soumission de payer les frais de l’instance éteinte. » Cela signifie que, par défaut, le demandeur qui se désiste est responsable des dépens liés à l’instance qu’il a choisie d’éteindre. Dans le cas de la SCI DU PARC, le tribunal a décidé de « laisser à la charge de la SCI DU PARC les dépens de la présente instance. » Cette décision est conforme à l’article 399, qui impose au désistant de supporter les frais, sauf si une autre convention a été établie entre les parties. Ainsi, la SCI DU PARC devra assumer les frais de la procédure, ce qui est une conséquence directe de son désistement. Le juge a donc statué en conséquence, en condamnant la SCI DU PARC aux entiers dépens. |
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