Type de juridiction : Cour d’appel
Juridiction : Cour d’appel de Versailles
Thématique : Preuve de l’horodatage
→ RésuméLa clause d’un prestataire de bourse en ligne établissant une convention de preuve est valide. Elle stipule que les journaux de transactions informatiques serviront de preuve des instructions données et des opérations imputées au compte. En cas de litige, ces enregistrements feront foi. Ces dispositions respectent le règlement général de l’autorité des marchés financiers, qui ne requiert pas de mode de preuve spécifique ni l’intervention d’un tiers. Ainsi, aucune clause abusive n’est relevée. De plus, un client ne peut contester sans justification un document émanant d’Atos, partenaire officiel de BOURSORAMA, reconnu pour ses services transactionnels.
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Convention de preuve avec le client
Est parfaitement valide la clause d’un prestataire de bourse en ligne instaurant une convention de preuve entre les parties et supposant la validité à titre de preuve avec le client, des journaux de transactions informatiques : « Les enregistrements utilisés constitueront la preuve des instructions données et de l’imputation au compte des opérations correspondantes. Il est ajouté que l’enregistrement fera foi en cas de litige entre les parties ».
Absence de clause abusive
Ces stipulations définissant les modes de preuve de la réception des ordres par le prestataire, répondent aux exigences du règlement général de l’autorité des marchés financiers, qui n’impose aucun mode de preuve spécifique et n’exige pas l’intervention d’un tiers pour le contrôle et la garantie de réalisation des opérations. Dés lors il ne peut être relevé dans les dispositions contractuelles une convention abusive sur la preuve.
Contestation sans succès d’un listing Atos
Pour contester avoir passé ses ordres de bourse, le client ne pouvait être admis à contester sans justification un document émanant du partenaire contractuel officiel de la société BOURSORAMA (Atos), société de renommée internationale spécialisée dans les services transactionnels de haute technologie, apportant son concours à la société BOURSORAMA comme à de très nombreux établissements financiers. De surcroît, la société BOURSORAMA démontrait avoir satisfait aux dispositions de l’article R533-10-5 du code monétaire et financier applicables à compter du 1er novembre 2007.
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