Cour d’appel de Montpellier, 2 juin 2015, N° de RG 3/15
Cour d’appel de Montpellier, 2 juin 2015, N° de RG 3/15

Type de juridiction : Cour d’appel

Juridiction : Cour d’appel de Montpellier

Thématique : Validité des courriers électroniques en droit : exigences de preuve et fiabilité

Résumé

Un courrier électronique sans signature sécurisée ne bénéficie d’aucune présomption de fiabilité. Le juge doit vérifier sa conformité avec les articles 1316-1 et suivants du code civil, notamment en ce qui concerne l’identité de l’expéditeur et les conditions de son établissement et conservation. Pour qu’un courrier électronique serve de preuve d’un fait juridique, il est essentiel qu’il présente des garanties suffisantes pour être accepté par les tribunaux.

 

S’il n’est pas revêtu d’une signature sécurisée, un courrier électronique ne peut bénéficier d’aucune présomption de fiabilité et le juge vérifie s’il répond aux exigences des articles 1316-1 et suivants du code civil, particulièrement en ce qui concerne l’identité de la personne dont il émane et les conditions dans lesquelles il a été établi et conservé ; s’agissant de la preuve d’un fait juridique issu d’un courrier électronique, il convient, en effet, de s’assurer que celui-ci présente des garanties suffisantes pour être retenu devant les tribunaux.

 


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