La liberté d’expression des salariés, notamment des délégués syndicaux, est un droit fondamental, même sur le lieu de travail. Les interviews à la presse sont permises tant qu’elles ne constituent pas un abus. Dans une affaire récente, un délégué syndical a contesté un avertissement pour avoir divulgué des informations prétendument confidentielles. Le conseil de prud’hommes a annulé cette sanction, soulignant que les informations partagées n’étaient pas présentées comme confidentielles par l’employeur. Ainsi, les salariés peuvent s’exprimer librement, à condition que cela ne nuise pas à la nature de leur travail et que les restrictions soient justifiées.
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