Article R751-4 du Code de la sécurité intérieure
Article R751-4 du Code de la sécurité intérieure

Article R751-4 du Code de la sécurité intérieure
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R751-4

Les compétences attribuées au préfet de département par les dispositions du présent chapitre sont exercées à Paris et dans les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne par le préfet de police, qui peut déléguer celles-ci aux préfets de ces départements.

Partie réglementaire LIVRE VII : SÉCURITÉ CIVILE TITRE VI : DISPOSITIONS RELATIVES À L’OUTRE-MER Chapitre Ier : Dispositions particulières à la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et La Réunion

Article R751-4 du Code de la sécurité intérieure, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article R751-4 du Code de la sécurité intérieure : Présentation générale

L’article R751-4 du Code de la sécurité intérieure définit les compétences attribuées au préfet de département, en précisant que ces compétences sont exercées à Paris et dans les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne par le préfet de police. Cette disposition souligne l’importance de la coordination entre les différents niveaux de l’administration pour assurer la sécurité publique.

Les compétences du préfet de département

Le préfet de département joue un rôle crucial dans la gestion des crises et la sécurité civile. Ses compétences incluent la mise en œuvre des politiques de sécurité, la coordination des services de secours et la gestion des situations d’urgence. Par exemple, en cas de catastrophe naturelle, le préfet est responsable de l’organisation des secours et de la protection des populations.

Le rôle du préfet de police

À Paris et dans les départements mentionnés, le préfet de police exerce les compétences normalement attribuées au préfet de département. Cela signifie qu’il a la responsabilité de la sécurité publique dans ces zones. Le préfet de police peut également déléguer certaines de ses compétences aux préfets des départements concernés, ce qui permet une gestion plus efficace des situations locales.

Exemples pratiques des compétences exercées

1. Gestion des événements publics : Lors d’un grand événement comme un concert ou un festival, le préfet de police est chargé de la sécurité, en coordonnant les forces de l’ordre et les services de secours.

2. Réponse aux crises sanitaires : En cas de pandémie, le préfet de police peut mettre en place des mesures de sécurité pour protéger la population, en collaboration avec les autorités sanitaires.

Conseils pour les collectivités locales

Les collectivités locales doivent travailler en étroite collaboration avec le préfet de police pour assurer une bonne gestion des risques. Voici quelques conseils :

– Établir un plan de communication : Assurez-vous que les canaux de communication sont clairs entre la préfecture et les collectivités.
– Former les équipes locales : Organisez des formations pour les équipes de secours et de sécurité afin qu’elles soient prêtes à réagir en cas d’urgence.
– Participer aux exercices de simulation : Impliquez-vous dans les exercices de simulation organisés par la préfecture pour tester les plans d’urgence.

Questions fréquentes sur l’article R751-4

Quelles sont les principales responsabilités du préfet de police ?
Le préfet de police est responsable de la sécurité publique, de la gestion des crises et de la coordination des services de secours à Paris et dans certains départements.

Comment se déroule la délégation de compétences ?
Le préfet de police peut déléguer certaines de ses compétences aux préfets des départements concernés, ce qui permet une gestion plus adaptée aux spécificités locales.

Quels types de situations nécessitent l’intervention du préfet de département ?
Les situations d’urgence, telles que les catastrophes naturelles, les crises sanitaires ou les événements publics, nécessitent l’intervention du préfet de département.

Comment les citoyens peuvent-ils se préparer à une crise ?
Les citoyens peuvent se préparer en s’informant sur les plans d’urgence locaux, en participant à des formations et en restant informés des consignes de sécurité émises par les autorités.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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