Article R276-2 du Livre des procédures fiscales
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L’irrécouvrabilité mentionnée à l’article R. 276-1 est constatée lorsque les diligences visant au recouvrement s’avèrent impossibles ou vaines. L’irrécouvrabilité est également constatée lorsque les perspectives de recouvrement ne sont pas estimées suffisantes pour justifier la poursuite des diligences.
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Article R276-2 du Livre des procédures fiscales, le commentaire de LegalPlanet.pro
Comprendre l’Article R276-2 du Livre des Procédures FiscalesL’article R276-2 du Livre des procédures fiscales traite de l’irrécouvrabilité des créances fiscales. Cet article précise les conditions dans lesquelles une créance peut être considérée comme irrécouvrable, ce qui a des implications importantes pour les contribuables et l’administration fiscale. Définition de l’IrrécouvrabilitéL’irrécouvrabilité, selon l’article R276-2, est constatée lorsque les efforts déployés pour recouvrer une créance se révèlent impossibles ou vains. Cela signifie que, malgré les tentatives de recouvrement, il n’est pas possible d’obtenir le paiement de la créance due. Conditions de Constatation de l’IrrécouvrabilitéPour qu’une créance soit déclarée irrécouvrable, deux conditions doivent être remplies : 1. Diligences Impossibles ou Vaines : Cela implique que toutes les mesures de recouvrement, telles que les relances, les mises en demeure, ou les saisies, ont été tentées sans succès. 2. Perspectives de Recouvrement Insuffisantes : Si les chances de récupérer la créance sont jugées trop faibles pour justifier la poursuite des efforts, l’irrécouvrabilité peut être constatée. Exemples Pratiques d’IrrécouvrabilitéPrenons l’exemple d’une entreprise qui doit une somme d’argent à l’administration fiscale. Après plusieurs relances et tentatives de recouvrement, l’entreprise déclare faillite. Dans ce cas, l’administration fiscale peut constater l’irrécouvrabilité de la créance, car il est impossible de récupérer la somme due. Un autre exemple pourrait être celui d’un particulier qui a déménagé à l’étranger sans laisser d’adresse. Les tentatives de recouvrement par l’administration fiscale se révèlent vaines, et la créance peut alors être considérée comme irrécouvrable. Conseils pour les Contribuables– Tenir à Jour ses Informations : Assurez-vous que vos coordonnées sont toujours à jour auprès de l’administration fiscale pour éviter des complications dans le recouvrement. – Réagir Rapidement : Si vous recevez une notification de créance, répondez rapidement pour éviter que la situation ne s’aggrave. – Consulter un Expert : En cas de difficultés financières, il peut être judicieux de consulter un expert-comptable ou un avocat fiscaliste pour explorer les options disponibles. Questions Fréquemment PoséesQu’est-ce qui se passe si ma créance est déclarée irrécouvrable ? Comment savoir si ma créance peut être considérée comme irrécouvrable ? Y a-t-il des recours possibles après la constatation de l’irrécouvrabilité ? Conclusion sur l’IrrécouvrabilitéL’article R276-2 du Livre des procédures fiscales est essentiel pour comprendre les conditions dans lesquelles une créance fiscale peut être considérée comme irrécouvrable. Les contribuables doivent être conscients de leurs droits et des procédures à suivre pour gérer efficacement leurs obligations fiscales. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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