Article R*267-1 du Livre des procédures fiscales
Article R*267-1 du Livre des procédures fiscales

Article R*267-1 du Livre des procédures fiscales
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R*267-1

En cas d’assignation prévue par le premier alinéa de l’article L. 267, le président du tribunal statue selon la procédure à jour fixe.

Le comptable public compétent mentionné par le même alinéa est un comptable de la direction générale des finances publiques.

5° : Vente de fonds de commerce

Article R*267-1 du Livre des procédures fiscales, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article R*267-1 du Livre des procédures fiscales : Comprendre les enjeux

L’article R*267-1 du Livre des procédures fiscales est un texte fondamental qui régit les procédures d’assignation en matière fiscale. Cet article précise que, dans le cadre d’une assignation, le président du tribunal statue selon une procédure à jour fixe. Cela signifie que les délais sont encadrés et que les décisions doivent être prises rapidement pour garantir une justice efficace.

Le rôle du comptable public compétent

Selon cet article, le comptable public compétent est un agent de la direction générale des finances publiques. Ce comptable joue un rôle crucial dans le processus d’assignation, car il est responsable de la gestion des créances fiscales. Par exemple, si un contribuable ne paie pas ses impôts, le comptable public peut initier une procédure d’assignation pour récupérer les sommes dues.

La procédure à jour fixe : Qu’est-ce que c’est ?

La procédure à jour fixe est une procédure judiciaire qui permet de traiter rapidement certaines affaires. Dans le cadre de l’article R*267-1, cela signifie que les audiences sont programmées à des dates précises, ce qui permet d’accélérer le traitement des dossiers. Cette rapidité est essentielle pour éviter que les contribuables ne subissent des préjudices prolongés.

Exemples pratiques d’application de l’article R*267-1

Prenons l’exemple d’un entrepreneur qui a des difficultés financières et qui ne peut pas régler ses impôts. Si l’administration fiscale décide d’engager une procédure d’assignation, le président du tribunal devra statuer rapidement sur la situation. Grâce à la procédure à jour fixe, l’entrepreneur saura rapidement si des mesures seront prises à son encontre.

Conseils pour les contribuables face à une assignation

1. Réagir rapidement : Si vous recevez une assignation, il est crucial de ne pas tarder à consulter un avocat spécialisé en droit fiscal.
2. Préparer ses documents : Rassemblez tous les documents relatifs à votre situation fiscale pour les présenter lors de l’audience.
3. Considérer un règlement amiable : Avant d’aller au tribunal, explorez la possibilité d’un règlement amiable avec l’administration fiscale.

Questions fréquentes sur l’article R*267-1

Quelle est la durée de la procédure à jour fixe ?
La durée peut varier, mais l’objectif est de traiter les affaires dans les plus brefs délais, souvent dans un délai de quelques semaines.

Que se passe-t-il si je ne me présente pas à l’audience ?
Si vous ne vous présentez pas, le tribunal peut statuer en votre absence, ce qui pourrait entraîner des conséquences défavorables pour vous.

Puis-je contester la décision du tribunal ?
Oui, il est possible de faire appel de la décision rendue par le tribunal, mais cela doit être fait dans un délai précis.

Conclusion sur l’importance de l’article R*267-1

L’article R*267-1 du Livre des procédures fiscales est un élément clé pour comprendre les procédures d’assignation en matière fiscale. Il établit des règles claires pour le traitement des affaires fiscales, garantissant ainsi une certaine rapidité et efficacité dans le système judiciaire.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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