Article R258 A-1 du Livre des procédures fiscales
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Les mesures conservatoires initialement prises par un comptable public dans les conditions du livre V de la partie législative du code des procédures civiles d’exécution peuvent être converties par ce comptable ou par tout autre comptable public devenu compétent postérieurement à la prise de ces mesures.
Les garanties constituées au profit d’un comptable public peuvent être renouvelées ou mises en œuvre par ce comptable public ou par tout autre comptable public devenu compétent postérieurement à la constitution de ces garanties. |
Article R258 A-1 du Livre des procédures fiscales, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article R258 A-1 du Livre des procédures fiscalesL’article R258 A-1 du Livre des procédures fiscales traite des mesures conservatoires prises par un comptable public. Cet article précise les conditions dans lesquelles ces mesures peuvent être converties et les garanties qui peuvent être renouvelées ou mises en œuvre. Mesures conservatoires et comptables publicsLes mesures conservatoires sont des actions prises pour protéger les droits d’un créancier avant qu’un jugement ne soit rendu. Selon l’article R258 A-1, un comptable public a la possibilité de convertir ces mesures. Cela signifie qu’un comptable public, qu’il soit celui qui a initialement pris la mesure ou un autre comptable devenu compétent par la suite, peut intervenir pour modifier la nature de ces mesures. Exemples pratiques de conversion de mesures conservatoiresPrenons l’exemple d’un comptable public qui a pris une mesure conservatoire sur un bien immobilier. Si ce bien est ensuite vendu, le comptable peut convertir cette mesure en une saisie sur le produit de la vente. Cela permet de garantir le paiement des créances dues. Renouvellement et mise en œuvre des garantiesL’article R258 A-1 stipule également que les garanties constituées au profit d’un comptable public peuvent être renouvelées. Cela est particulièrement utile dans les situations où la créance n’est pas encore réglée. Un comptable public peut ainsi prolonger la durée de la garantie pour assurer la protection des droits du créancier. Questions fréquentes sur l’article R258 A-1Quelles sont les conditions pour convertir une mesure conservatoire ?La conversion d’une mesure conservatoire peut être effectuée par le comptable public qui a pris la mesure ou par un autre comptable devenu compétent. Il est essentiel que la conversion soit justifiée par des éléments factuels. Comment se déroule le renouvellement d’une garantie ?Le renouvellement d’une garantie se fait par une nouvelle décision du comptable public. Ce dernier doit s’assurer que les conditions justifiant le renouvellement sont toujours présentes. Quels types de garanties peuvent être mises en œuvre ?Les garanties peuvent inclure des saisies sur des biens, des comptes bancaires ou d’autres actifs. Le choix de la garantie dépend de la nature de la créance et des biens disponibles. Conseils pour les comptables publicsIl est conseillé aux comptables publics de bien documenter toutes les mesures conservatoires prises. Cela facilitera la conversion et le renouvellement des garanties. De plus, il est important de rester informé des évolutions législatives concernant les procédures fiscales. Conclusion sur l’application de l’article R258 A-1L’article R258 A-1 du Livre des procédures fiscales offre des outils précieux pour les comptables publics dans la gestion des créances. La possibilité de convertir des mesures conservatoires et de renouveler des garanties est essentielle pour protéger les droits des créanciers. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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