Article R257 B-1 du Livre des procédures fiscales
Article R257 B-1 du Livre des procédures fiscales

Article R257 B-1 du Livre des procédures fiscales
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Lorsqu’il a exercé la compensation prévue à l’article L. 257 B, le comptable public compétent notifie au redevable un avis lui précisant la nature et le montant des sommes affectées au paiement de la créance qu’il a prise en charge à sa caisse.

Les effets de cette compensation peuvent être contestés dans les formes et délais mentionnés aux articles L. 281 et R. * 281-1 à R. * 281-5.

Section II : Exercice des poursuites

Article R257 B-1 du Livre des procédures fiscales, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article R257 B-1 du Livre des procédures fiscales : Comprendre la Compensation

L’article R257 B-1 du Livre des procédures fiscales traite de la compensation des créances fiscales. Cette procédure est essentielle pour les comptables publics et les redevables, car elle permet de régler des dettes fiscales par le biais de créances que l’administration fiscale détient sur le redevable.

Notification de la Compensation

Lorsqu’un comptable public exerce la compensation prévue à l’article L. 257 B, il doit notifier au redevable un avis. Cet avis doit préciser la nature et le montant des sommes qui ont été affectées au paiement de la créance. Par exemple, si un redevable doit une somme d’argent à l’État, mais qu’il a également une créance à faire valoir, le comptable public va compenser ces montants.

Les Effets de la Compensation

Les effets de cette compensation ne sont pas définitifs et peuvent être contestés. Les redevables ont le droit de contester les effets de la compensation dans les formes et délais mentionnés aux articles L. 281 et R. * 281-1 à R. * 281-5. Cela signifie qu’il est crucial pour les redevables de bien comprendre leurs droits et les procédures à suivre pour contester une compensation qu’ils estiment injuste.

Exemples Pratiques de Compensation

Prenons un exemple concret : un entrepreneur a une dette fiscale de 5 000 euros. En même temps, il a une créance de 3 000 euros sur l’État pour des subventions non versées. Le comptable public peut alors notifier à l’entrepreneur que, suite à la compensation, il ne devra plus que 2 000 euros.

Conseils pour les Redevables

1. Vérifiez vos créances : Avant de recevoir une notification de compensation, assurez-vous que toutes vos créances sont bien enregistrées et que vous avez les documents nécessaires pour les prouver.

2. Réagissez rapidement : Si vous recevez un avis de compensation, ne tardez pas à vérifier les montants et à contester si nécessaire.

3. Consultez un expert : En cas de doute, il peut être judicieux de consulter un avocat fiscaliste pour vous aider à naviguer dans les complexités de la compensation.

Questions Fréquemment Posées

Qu’est-ce que la compensation selon l’article R257 B-1 ?
La compensation est un mécanisme par lequel une créance que l’administration fiscale détient sur un redevable est réglée par une dette que ce dernier a envers l’État.

Comment contester une compensation ?
Pour contester une compensation, le redevable doit suivre les procédures décrites dans les articles L. 281 et R. * 281-1 à R. * 281-5, en respectant les délais impartis.

Quels sont les délais pour contester une compensation ?
Les délais pour contester une compensation sont spécifiés dans les articles mentionnés ci-dessus. Il est crucial de les respecter pour que la contestation soit recevable.

Que faire si je ne reçois pas d’avis de compensation ?
Si vous ne recevez pas d’avis de compensation alors que vous pensez être concerné, il est conseillé de contacter le comptable public compétent pour clarifier la situation.

Conclusion sur l’Article R257 B-1

L’article R257 B-1 du Livre des procédures fiscales est un outil important pour la gestion des créances fiscales. En comprenant ses implications, les redevables peuvent mieux gérer leurs obligations fiscales et leurs droits.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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