Article R*257-1 du Livre des procédures fiscales
Article R*257-1 du Livre des procédures fiscales

Article R*257-1 du Livre des procédures fiscales
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La mise en demeure de payer prévue à l’article L. 257 indique les références du ou des titres exécutoires dont elle procède ainsi que le montant des sommes restant dues.

Article R*257-1 du Livre des procédures fiscales, le commentaire de LegalPlanet.pro

Comprendre l’Article R*257-1 du Livre des Procédures Fiscales

L’article R*257-1 du Livre des procédures fiscales traite de la mise en demeure de payer, un acte administratif essentiel dans le cadre de la recouvrement des créances fiscales. Cet article précise que la mise en demeure doit mentionner les références des titres exécutoires ainsi que le montant des sommes dues.

Qu’est-ce qu’une mise en demeure de payer ?

La mise en demeure de payer est un document officiel envoyé par l’administration fiscale à un contribuable qui n’a pas réglé ses impôts ou autres créances. Elle constitue une étape préalable avant d’engager des procédures de recouvrement forcé.

Les éléments constitutifs de la mise en demeure

Selon l’article R*257-1, la mise en demeure doit contenir plusieurs éléments clés :

1. Références des titres exécutoires : Cela inclut les décisions de justice ou les actes administratifs qui justifient la créance.
2. Montant des sommes dues : Le montant exact que le contribuable doit régler doit être clairement indiqué.

Exemples pratiques de mise en demeure

Imaginons un contribuable qui a omis de payer sa taxe foncière. L’administration fiscale lui enverra une mise en demeure mentionnant le titre exécutoire, tel qu’un avis d’imposition, et le montant impayé. Par exemple, si le montant dû est de 1 500 euros, la mise en demeure précisera ce montant et la référence de l’avis d’imposition.

Conseils pour répondre à une mise en demeure

1. Vérifiez les informations : Assurez-vous que les références des titres exécutoires et le montant des sommes dues sont corrects.
2. Répondez rapidement : Ne tardez pas à répondre à la mise en demeure pour éviter des pénalités supplémentaires.
3. Contactez l’administration fiscale : Si vous avez des questions ou des doutes, n’hésitez pas à contacter le service des impôts pour clarifier la situation.

Questions fréquentes sur la mise en demeure de payer

Quelle est la différence entre une mise en demeure et un avis d’imposition ?
La mise en demeure est un rappel de paiement, tandis que l’avis d’imposition est le document initial qui informe le contribuable du montant à payer.

Que se passe-t-il si je ne réponds pas à la mise en demeure ?
Si vous ne répondez pas, l’administration fiscale peut engager des procédures de recouvrement forcé, telles que des saisies sur vos comptes bancaires.

Puis-je contester une mise en demeure ?
Oui, vous pouvez contester une mise en demeure si vous estimez qu’elle est injustifiée. Il est conseillé de le faire par écrit et de fournir des preuves à l’appui de votre contestation.

Conclusion sur l’importance de l’article R*257-1

L’article R*257-1 du Livre des procédures fiscales est crucial pour comprendre le processus de recouvrement des créances fiscales. En respectant les indications de cet article, les contribuables peuvent mieux gérer leurs obligations fiscales et éviter des complications ultérieures.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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