Article R*257-0 B-1 du Livre des procédures fiscales
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Pour l’application du 1 de l’article L. 257-0 B, constituent une même catégorie d’impositions :
a) L’impôt sur le revenu, l’acompte prévu à l’article 1663 C du code général des impôts, les prélèvements sociaux recouvrés comme en matière d’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, les taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, les impositions recouvrées comme les impositions précitées ainsi que l’impôt de solidarité sur la fortune ; b) Les droits d’enregistrement, la taxe de publicité foncière et les droits de timbre ; c) Les impositions autres que celles mentionnées au a et au b. |
Article R*257-0 B-1 du Livre des procédures fiscales, le commentaire de LegalPlanet.pro
Comprendre l’Article R*257-0 B-1 du Livre des procédures fiscalesL’Article R*257-0 B-1 du Livre des procédures fiscales définit les catégories d’impositions pour l’application de l’article L. 257-0 B. Cet article est essentiel pour les contribuables et les professionnels de la fiscalité, car il clarifie les différentes impositions qui peuvent être regroupées. Les différentes catégories d’impositionsSelon cet article, les impositions sont classées en trois catégories distinctes : Catégorie A : Impôts sur le revenu et taxes connexesCette catégorie comprend plusieurs types d’impositions, notamment : – L’impôt sur le revenu : C’est l’imposition principale des revenus des personnes physiques. Catégorie B : Droits d’enregistrement et taxes de publicité foncièreCette catégorie regroupe les impositions suivantes : – Les droits d’enregistrement : Ils sont dus lors de la transmission de biens immobiliers ou de certains actes juridiques. Catégorie C : Autres impositionsLa dernière catégorie inclut toutes les impositions qui ne sont pas mentionnées dans les catégories A et B. Cela peut comprendre divers impôts locaux, taxes spécifiques ou contributions. Exemples pratiques d’application de l’article R*257-0 B-1Prenons un exemple concret pour illustrer l’application de cet article. Un contribuable qui perçoit des revenus locatifs devra s’acquitter de l’impôt sur le revenu, des prélèvements sociaux, ainsi que de la taxe foncière sur le bien immobilier. Tous ces impôts relèvent de la catégorie A. Conseils pour les contribuablesIl est conseillé aux contribuables de bien comprendre les différentes catégories d’impositions afin de mieux gérer leur fiscalité. Voici quelques conseils pratiques : – Tenir un registre des revenus : Cela facilite le calcul de l’impôt sur le revenu et des acomptes. Questions fréquentes sur l’article R*257-0 B-1Quelles sont les conséquences de ne pas respecter ces impositions ? Comment savoir à quelle catégorie d’imposition je suis soumis ? Les droits de timbre sont-ils toujours applicables ? Puis-je contester une imposition ? Conclusion sur l’importance de l’article R*257-0 B-1L’article R*257-0 B-1 est un élément clé du cadre fiscal français, permettant de comprendre les différentes catégories d’impositions et leur application. Les contribuables doivent être conscients de ces classifications pour assurer une conformité fiscale adéquate. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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