Article R251 G-1 du Livre des procédures fiscales
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L’administration fiscale française peut demander au contribuable toute information complémentaire non fournie dans le cadre de la demande d’ouverture qu’elle estime utile à la résolution du différend.
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Article R251 G-1 du Livre des procédures fiscales, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article R251 G-1 du Livre des procédures fiscalesL’article R251 G-1 du Livre des procédures fiscales est un texte fondamental qui régit les interactions entre l’administration fiscale et les contribuables en France. Cet article stipule que l’administration fiscale a le droit de demander des informations complémentaires au contribuable, si elle estime que ces informations sont nécessaires pour résoudre un différend. Les obligations du contribuableLorsqu’un contribuable reçoit une demande d’information de l’administration fiscale, il est tenu de répondre de manière précise et dans les délais impartis. Ignorer cette demande peut entraîner des conséquences, telles que des pénalités ou des redressements fiscaux. Par exemple, si un contribuable ne fournit pas les justificatifs demandés concernant ses revenus, l’administration peut estimer que les revenus déclarés sont sous-évalués. Les types d’informations demandéesL’administration fiscale peut demander divers types d’informations, notamment : – Documents comptables : factures, relevés bancaires, livres de comptes. Exemples pratiques de demandes d’informations1. Contrôle des dépenses professionnelles : Un entrepreneur peut être sollicité pour fournir des justificatifs de ses dépenses afin de vérifier leur caractère professionnel. Conseils pour répondre à une demande d’information– Répondre rapidement : Il est conseillé de répondre dans les délais fixés pour éviter des complications. Questions fréquentes sur l’article R251 G-1Que faire si je ne peux pas fournir les informations demandées ?Il est important de contacter l’administration fiscale pour expliquer votre situation. Dans certains cas, un délai supplémentaire peut être accordé. Quels sont les risques de ne pas répondre à une demande d’information ?Le non-respect d’une demande d’information peut entraîner des pénalités financières, des redressements fiscaux, voire des poursuites judiciaires dans les cas les plus graves. Comment l’administration fiscale utilise-t-elle les informations fournies ?Les informations fournies sont utilisées pour évaluer la situation fiscale du contribuable et déterminer si des ajustements sont nécessaires. Conclusion sur l’importance de l’article R251 G-1L’article R251 G-1 est essentiel pour assurer la transparence et l’équité dans les relations entre l’administration fiscale et les contribuables. En comprenant les implications de cet article, les contribuables peuvent mieux naviguer dans le système fiscal français. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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