Article R*1336-5 du Code de la défense

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Article R*1336-5 du Code de la défense

Article R*1336-5 du Code de la défense
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Le commissariat aux transports et aux travaux publics et de bâtiment est dirigé par un commissaire aux transports et aux travaux publics et de bâtiment nommé par décret en conseil des ministres.

Si le commissaire est civil, il est assisté par un commissaire adjoint choisi parmi les officiers généraux ou supérieurs. Si le commissaire est officier général, il est assisté par un commissaire adjoint choisi parmi les hauts fonctionnaires des ministères chargés des transports et de l’équipement. Le commissaire adjoint est nommé par arrêté conjoint du ministre de la défense et des ministres chargés des transports et de l’équipement.

Article R*1336-5 du Code de la défense, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article R*1336-5 du Code de la défense : Structure et Fonctionnement du Commissariat aux Transports et aux Travaux Publics

L’article R*1336-5 du Code de la défense établit les fondements de l’organisation du commissariat aux transports et aux travaux publics et de bâtiment. Cet article précise la nomination et les responsabilités des commissaires, ainsi que la hiérarchie qui les entoure.

Nomination du Commissaire aux Transports et aux Travaux Publics

Le commissariat aux transports et aux travaux publics et de bâtiment est dirigé par un commissaire, dont la nomination se fait par décret en conseil des ministres. Cette procédure souligne l’importance de ce poste au sein de l’administration publique, en garantissant que le commissaire possède les compétences nécessaires pour gérer des projets d’envergure liés aux infrastructures.

Rôle du Commissaire Adjoint

Selon l’article, le commissaire aux transports et aux travaux publics et de bâtiment peut être soit un civil, soit un officier général. Dans le cas où le commissaire est un civil, il est assisté par un commissaire adjoint. Ce dernier est choisi parmi les officiers généraux ou supérieurs, ce qui permet d’assurer une continuité et une expertise militaire dans la gestion des projets.

Critères de Sélection du Commissaire Adjoint

Si le commissaire est un officier général, le commissaire adjoint est alors sélectionné parmi les hauts fonctionnaires des ministères chargés des transports et de l’équipement. Cette distinction est cruciale, car elle garantit que le commissaire adjoint possède une connaissance approfondie des enjeux liés aux transports et à l’équipement, ce qui est essentiel pour la bonne exécution des missions.

Procédure de Nomination du Commissaire Adjoint

La nomination du commissaire adjoint se fait par arrêté conjoint du ministre de la défense et des ministres chargés des transports et de l’équipement. Cette procédure collaborative entre différents ministères souligne l’importance de la coordination interinstitutionnelle dans la gestion des projets de transport et de travaux publics.

Exemples Pratiques de Missions du Commissariat

Le commissariat aux transports et aux travaux publics et de bâtiment est impliqué dans divers projets, tels que la construction de routes, de ponts, et d’autres infrastructures essentielles. Par exemple, lors de la construction d’une nouvelle autoroute, le commissaire doit coordonner les efforts entre les différents acteurs, y compris les entreprises de construction, les autorités locales et les organismes de réglementation.

Questions Fréquemment Posées

Quel est le rôle principal du commissaire aux transports et aux travaux publics ?

Le commissaire est responsable de la supervision et de la gestion des projets liés aux infrastructures de transport et de bâtiment, garantissant leur conformité avec les normes et réglementations en vigueur.

Comment se déroule la nomination d’un commissaire adjoint ?

La nomination d’un commissaire adjoint se fait par arrêté conjoint des ministres concernés, ce qui implique une collaboration entre le ministère de la défense et les ministères chargés des transports et de l’équipement.

Quelles sont les qualifications requises pour devenir commissaire ?

Les qualifications peuvent varier, mais en général, un commissaire doit avoir une solide expérience dans le domaine des transports, de l’équipement ou des travaux publics, ainsi qu’une connaissance approfondie des réglementations en vigueur.

Conseils pour les Candidats au Poste de Commissaire

Pour ceux qui envisagent de postuler à un poste de commissaire aux transports et aux travaux publics, il est conseillé de :

1. Acquérir une expérience pertinente : Travailler dans des projets d’infrastructure ou dans des rôles de gestion au sein des ministères concernés.
2. Développer des compétences en gestion de projet : Suivre des formations en gestion de projet peut être un atout majeur.
3. Réseauter avec des professionnels du secteur : Établir des contacts avec des personnes travaillant dans le domaine peut ouvrir des opportunités et fournir des informations précieuses sur le processus de nomination.

Conclusion sur l’Importance du Commissariat aux Transports

Le commissariat aux transports et aux travaux publics et de bâtiment joue un rôle essentiel dans la planification et l’exécution des projets d’infrastructure. Sa structure hiérarchique, avec un commissaire et un commissaire adjoint, permet d’assurer une gestion efficace et coordonnée des missions qui lui sont confiées.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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