Article N. 9 : Emprise au sol ; du Code de l’urbanisme

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Article N. 9 : Emprise au sol ; du Code de l’urbanisme

Article N. 9 : Emprise au sol ; du Code de l’urbanisme
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N. 9 : Emprise au sol ;

Article N. 9 : Emprise au sol ; du Code de l’urbanisme, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article N. 9 : Emprise au sol du Code de l’urbanisme

L’article N. 9 du Code de l’urbanisme aborde la question de l’emprise au sol, un concept fondamental dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. L’emprise au sol désigne la surface de terrain occupée par une construction, y compris les annexes et les dépendances. Cet article vise à clarifier les règles et les implications de l’emprise au sol dans le cadre des projets de construction.

Définition de l’emprise au sol

L’emprise au sol est définie comme la projection verticale de la construction sur le sol. Cela inclut non seulement le bâtiment principal, mais également les éléments tels que les terrasses, les balcons, les abris de jardin et les garages. Par exemple, si une maison a une surface de plancher de 100 m² et qu’elle est dotée d’une terrasse de 20 m², l’emprise au sol totale sera de 120 m².

Importance de l’emprise au sol dans l’urbanisme

L’emprise au sol joue un rôle crucial dans la planification urbaine. Elle permet de réguler la densité de construction, d’assurer une bonne circulation de l’air et de la lumière, et de préserver les espaces verts. Les municipalités utilisent souvent des coefficients d’emprise au sol pour déterminer la surface maximale qu’un bâtiment peut occuper sur un terrain donné. Par exemple, un coefficient d’emprise au sol de 0,3 signifie qu’un bâtiment ne peut pas occuper plus de 30 % de la surface totale du terrain.

Exemples pratiques d’application de l’emprise au sol

Prenons l’exemple d’un terrain de 1 000 m². Si la réglementation locale impose un coefficient d’emprise au sol de 0,4, cela signifie que la surface maximale construite ne peut pas dépasser 400 m². Cela inclut toutes les constructions, qu’il s’agisse de maisons individuelles, d’immeubles collectifs ou d’autres structures.

Un autre exemple pourrait être celui d’un projet de lotissement. Si chaque parcelle de terrain est de 500 m² et que le coefficient d’emprise au sol est de 0,5, chaque maison construite sur ces parcelles ne pourra pas dépasser une emprise au sol de 250 m².

Questions fréquentes sur l’emprise au sol

Quelles sont les conséquences d’un dépassement de l’emprise au sol ?

Dépassement de l’emprise au sol peut entraîner des sanctions administratives, telles que des amendes ou l’obligation de démolir les constructions non conformes. Il est donc essentiel de respecter les réglementations en vigueur.

Comment calculer l’emprise au sol d’un projet de construction ?

Pour calculer l’emprise au sol, il suffit de mesurer la surface totale de la construction projetée, y compris les annexes. Il est conseillé de consulter un architecte ou un professionnel de l’urbanisme pour s’assurer que tous les éléments sont pris en compte.

Les règles d’emprise au sol varient-elles d’une commune à l’autre ?

Oui, les règles d’emprise au sol peuvent varier considérablement d’une commune à l’autre. Chaque municipalité a ses propres règlements d’urbanisme qui définissent les coefficients d’emprise au sol et d’autres critères de construction. Il est donc important de se renseigner auprès de la mairie ou du service d’urbanisme local avant de commencer un projet.

Conseils pour respecter l’emprise au sol

1. Consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) : Avant de commencer un projet, il est crucial de consulter le PLU de votre commune pour connaître les règles spécifiques concernant l’emprise au sol.

2. Faire appel à un professionnel : Engager un architecte ou un urbaniste peut vous aider à naviguer dans les complexités des réglementations et à optimiser votre projet tout en respectant les limites d’emprise au sol.

3. Prévoir des espaces verts : Intégrer des espaces verts dans votre projet peut non seulement améliorer l’esthétique, mais aussi vous aider à respecter les exigences d’emprise au sol.

4. Anticiper les annexes : Si vous prévoyez des annexes comme un garage ou une terrasse, assurez-vous de les inclure dans le calcul de l’emprise au sol dès le début de votre projet.

Conclusion sur l’emprise au sol

L’emprise au sol est un élément clé de la réglementation en matière d’urbanisme. Comprendre ses implications et respecter les règles en vigueur est essentiel pour tout projet de construction. En suivant les conseils et en se renseignant correctement, il est possible de mener à bien un projet tout en respectant les normes d’emprise au sol.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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