Article L6351-1 du Code du travail
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L6351-1
Toute personne qui réalise des actions prévues à l’article L. 6313-1 dépose auprès de l’autorité administrative une déclaration d’activité, dès la conclusion de la première convention de formation professionnelle ou du premier contrat de formation professionnelle, conclus respectivement en application des articles L. 6353-1 et L. 6353-3. L’autorité administrative procède à l’enregistrement de la déclaration sauf dans les cas prévus par l’article L. 6351-3. |
Article L6351-1 du Code du travail, le commentaire de LegalPlanet.pro
Comprendre l’Article L6351-1 du Code du TravailL’Article L6351-1 du Code du travail est essentiel pour toute personne impliquée dans des actions de formation professionnelle. Cet article stipule que toute personne qui réalise des actions de formation doit déposer une déclaration d’activité auprès de l’autorité administrative. Cette obligation s’applique dès la conclusion de la première convention ou du premier contrat de formation professionnelle. Qui est concerné par l’Article L6351-1 ?Cet article s’applique à toute personne physique ou morale qui propose des actions de formation. Cela inclut les organismes de formation, les entreprises qui forment leurs employés, ainsi que les formateurs indépendants. Il est crucial pour ces acteurs de respecter cette obligation pour garantir la légalité de leurs activités. Les étapes de la déclaration d’activitéPour se conformer à l’Article L6351-1, voici les étapes à suivre : 1. Rédaction de la convention ou du contrat de formation : Avant de déposer la déclaration, il est nécessaire de formaliser la relation entre le formateur et le stagiaire par un document écrit. 2. Dépôt de la déclaration d’activité : Cette déclaration doit être faite auprès de l’autorité administrative compétente, généralement la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). 3. Enregistrement de la déclaration : L’autorité administrative procède à l’enregistrement de la déclaration, sauf dans les cas prévus par l’article L6351-3, qui traite des exceptions. Exemples pratiques de déclaration d’activitéPrenons l’exemple d’un organisme de formation qui souhaite proposer des cours de développement personnel. Après avoir établi une convention avec les participants, il doit : – Remplir un formulaire de déclaration d’activité. Une fois la déclaration enregistrée, l’organisme pourra légalement dispenser ses formations. Conseils pour une déclaration réussie– Préparez tous les documents nécessaires : Assurez-vous d’avoir tous les documents requis avant de faire votre déclaration. Questions fréquentes sur l’Article L6351-1Q : Que se passe-t-il si je ne dépose pas ma déclaration d’activité ? Q : Quels sont les cas où l’enregistrement de la déclaration peut être refusé ? Q : Est-il possible de modifier une déclaration d’activité ? Q : Combien de temps prend l’enregistrement de la déclaration ? Conclusion sur l’importance de l’Article L6351-1L’Article L6351-1 du Code du travail est un élément fondamental pour la régulation des actions de formation professionnelle en France. Respecter cette obligation permet de garantir la légalité et la qualité des formations proposées. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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