Article L4123-13 du Code de la défense

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Article L4123-13 du Code de la défense

Article L4123-13 du Code de la défense
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L4123-13

Une protection particulière est accordée aux enfants mineurs des militaires, qu’ils soient de carrière ou qu’ils servent en vertu d’un contrat, et des appelés du contingent décédés des suites d’un accident survenu, d’une blessure reçue ou d’une maladie contractée ou aggravée dans l’exécution, sur ordre, en temps de paix, de missions, services, ou tâches comportant des risques particuliers ou au cours de manoeuvres ou d’exercices préparant au combat.

Cette protection est également accordée aux enfants mineurs des militaires, de carrière, servant en vertu d’un contrat ou du contingent, qui sont dans l’incapacité de subvenir à leurs besoins par le travail à raison de blessures reçues ou de maladies contractées ou aggravées dans les mêmes circonstances.

Article L4123-13 du Code de la défense, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article L4123-13 du Code de la défense : Une protection essentielle pour les enfants de militaires

L’article L4123-13 du Code de la défense établit un cadre juridique important pour la protection des enfants mineurs de militaires. Cette disposition vise à garantir un soutien particulier aux familles touchées par les conséquences des missions militaires.

Qui est concerné par l’article L4123-13 ?

Cet article s’applique aux enfants mineurs de plusieurs catégories de militaires :

– Militaires de carrière : Ceux qui ont choisi de faire de l’armée leur profession.
– Militaires sous contrat : Ceux qui servent pour une durée déterminée.
– Appelés du contingent : Les réservistes ou les conscrits qui effectuent leur service militaire.

La protection s’étend également aux enfants des militaires décédés à la suite d’accidents, de blessures ou de maladies survenues dans le cadre de leurs missions, que ce soit en temps de paix ou lors d’exercices militaires.

Les circonstances de la protection

La protection accordée par l’article L4123-13 s’applique dans des situations spécifiques :

– Accidents survenus en mission : Cela inclut les incidents survenant lors de missions ordonnées, même en temps de paix.
– Blessures et maladies : Les enfants de militaires qui ont subi des blessures ou des maladies aggravées dans le cadre de leur service bénéficient également de cette protection.

Exemples pratiques de l’application de l’article L4123-13

Prenons l’exemple d’un militaire de carrière qui, lors d’une mission de maintien de la paix, subit un accident entraînant son décès. Ses enfants mineurs auront droit à une protection spécifique, qui peut inclure des aides financières, des bourses d’études ou d’autres formes de soutien.

Un autre exemple pourrait être celui d’un militaire sous contrat qui, en raison d’une blessure subie lors d’un exercice, ne peut plus travailler. Ses enfants mineurs bénéficieront également de la protection prévue par cet article, leur garantissant un soutien adapté à leur situation.

Les droits des enfants mineurs des militaires

Les enfants mineurs des militaires bénéficient de plusieurs droits en vertu de l’article L4123-13 :

– Soutien financier : En cas de décès ou d’incapacité du parent militaire, des aides peuvent être mises en place pour assurer le bien-être des enfants.
– Accès à des services sociaux : Les familles peuvent avoir accès à des services d’accompagnement psychologique et social.
– Bourses d’études : Des dispositifs peuvent être mis en place pour aider les enfants à poursuivre leurs études.

Questions fréquentes sur l’article L4123-13

Quels types de soutien sont offerts aux enfants mineurs ?

Les enfants peuvent bénéficier de soutiens financiers, de bourses d’études, ainsi que d’un accompagnement social et psychologique.

Comment faire une demande de protection ?

Les familles doivent se rapprocher des services compétents au sein des forces armées ou des organismes dédiés pour entamer les démarches nécessaires.

Quelles sont les conditions pour bénéficier de cette protection ?

La protection est accordée aux enfants mineurs dont le parent militaire est décédé ou est dans l’incapacité de subvenir à leurs besoins en raison de blessures ou de maladies liées à leur service.

Conclusion sur l’importance de l’article L4123-13

L’article L4123-13 du Code de la défense joue un rôle crucial dans la protection des enfants mineurs de militaires. En garantissant un soutien adapté, il contribue à atténuer les conséquences des risques liés aux missions militaires sur les familles.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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