Article L114 du Code de l’action sociale et des familles
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Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.
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Article L114 du Code de l’action sociale et des familles, le commentaire de LegalPlanet.pro
Définition du handicap selon l’Article L114 du Code de l’action sociale et des famillesL’Article L114 du Code de l’action sociale et des familles définit le handicap comme toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société. Cette définition englobe les personnes qui subissent des altérations substantielles, durables ou définitives de leurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques. Il est essentiel de comprendre cette définition pour appréhender les droits et les aides disponibles pour les personnes en situation de handicap. Les différentes formes de handicapLe handicap peut se manifester sous plusieurs formes, chacune ayant des implications spécifiques sur la vie quotidienne des personnes concernées. Voici quelques exemples : – Handicap physique : Cela inclut les limitations dues à des maladies ou des accidents qui affectent la mobilité, comme les lésions médullaires ou les amputations. – Handicap sensoriel : Ce type de handicap concerne les déficiences visuelles ou auditives, qui peuvent restreindre l’accès à l’information et à la communication. – Handicap mental et cognitif : Les troubles du développement, tels que l’autisme ou la trisomie 21, ainsi que les troubles d’apprentissage, relèvent de cette catégorie. – Polyhandicap : Ce terme désigne une combinaison de plusieurs handicaps, entraînant des besoins spécifiques et complexes. – Troubles de santé invalidants : Cela inclut des maladies chroniques qui, bien qu’elles ne soient pas toujours visibles, peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Les implications de l’Article L114 sur les droits des personnes handicapéesL’Article L114 a des conséquences directes sur les droits des personnes en situation de handicap. Il établit un cadre légal qui garantit l’accès à divers services et aides. Par exemple : – Accès à l’éducation : Les établissements scolaires doivent mettre en place des aménagements pour accueillir les élèves en situation de handicap. – Accès à l’emploi : Les entreprises sont encouragées à recruter des personnes handicapées et à adapter les postes de travail. – Accès aux soins : Les personnes en situation de handicap ont droit à des soins adaptés à leurs besoins spécifiques. Exemples pratiques d’application de l’Article L114Pour illustrer l’application de l’Article L114, prenons quelques exemples pratiques : – Aménagements scolaires : Un élève atteint de troubles de l’apprentissage peut bénéficier d’un accompagnement personnalisé, comme des temps supplémentaires pour les examens ou l’utilisation d’outils technologiques. – Adaptation des lieux de travail : Une personne en fauteuil roulant peut voir son bureau adapté avec des rampes d’accès et des équipements ergonomiques. – Aides financières : Les personnes en situation de handicap peuvent demander des aides financières pour couvrir les frais liés à leur handicap, comme des équipements spécialisés ou des services d’accompagnement. Questions fréquentes sur l’Article L114Quelles sont les démarches à suivre pour faire reconnaître un handicap ?Pour faire reconnaître un handicap, il est nécessaire de constituer un dossier médical et de le soumettre à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Cette dernière évaluera la situation et délivrera une notification de reconnaissance de handicap. Quels types d’aides sont disponibles pour les personnes handicapées ?Les aides disponibles incluent des allocations financières, des aides à l’emploi, des services d’accompagnement, ainsi que des aménagements spécifiques dans les établissements scolaires et professionnels. Comment l’Article L114 influence-t-il les politiques publiques ?L’Article L114 sert de référence pour l’élaboration de politiques publiques en matière de handicap. Il guide les actions des collectivités territoriales et des organismes publics pour garantir l’inclusion et l’accessibilité des personnes en situation de handicap. Conclusion sur l’importance de l’Article L114L’Article L114 du Code de l’action sociale et des familles est un texte fondamental qui définit le handicap et encadre les droits des personnes concernées. Sa compréhension est essentielle pour favoriser l’inclusion et l’égalité des chances dans la société. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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