Article L113-4 du Code de l’action sociale et des familles
Article L113-4 du Code de l’action sociale et des familles

Article L113-4 du Code de l’action sociale et des familles
____________________________________________________________
L113-4

Sauf disposition contraire, les modalités d’application du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d’Etat.

Partie législative
Livre Ier : Dispositions générales
Titre Ier : Principes généraux
Chapitre IV : Personnes handicapées.

Article L113-4 du Code de l’action sociale et des familles, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article L113-4 du Code de l’action sociale et des familles : Un aperçu détaillé

L’article L113-4 du Code de l’action sociale et des familles est un texte fondamental qui régit les modalités d’application des dispositions relatives aux personnes handicapées. Cet article stipule que, sauf disposition contraire, les modalités d’application de ce chapitre sont déterminées par décret en Conseil d’État. Cette précision est essentielle pour comprendre comment les lois et règlements peuvent évoluer en fonction des besoins des personnes handicapées.

Les implications de l’article L113-4

L’article L113-4 souligne l’importance de la réglementation dans le domaine de l’action sociale. En effet, les décrets en Conseil d’État permettent d’adapter les mesures aux réalités du terrain. Par exemple, si une nouvelle méthode d’accompagnement des personnes handicapées est jugée plus efficace, un décret peut être émis pour l’intégrer dans les pratiques existantes.

Exemples pratiques d’application de l’article L113-4

Prenons l’exemple d’un décret qui pourrait être pris en application de l’article L113-4. Supposons qu’un nouveau dispositif d’aide financière pour les familles d’enfants handicapés soit mis en place. Ce décret préciserait les conditions d’éligibilité, le montant de l’aide, ainsi que les démarches à suivre pour en bénéficier. Cela illustre comment l’article L113-4 permet une flexibilité nécessaire pour répondre aux besoins des citoyens.

Questions fréquentes sur l’article L113-4

Qu’est-ce qu’un décret en Conseil d’État ?

Un décret en Conseil d’État est un acte administratif qui précise les modalités d’application d’une loi. Il est élaboré par le gouvernement et doit être soumis à l’avis du Conseil d’État, garantissant ainsi une certaine légitimité et conformité juridique.

Pourquoi est-il important de déterminer les modalités d’application par décret ?

La détermination des modalités d’application par décret permet d’adapter rapidement les lois aux évolutions sociétales et aux besoins spécifiques des personnes handicapées. Cela assure une réactivité face aux enjeux contemporains.

Qui peut demander un décret en application de l’article L113-4 ?

Les demandes de décrets peuvent émaner du gouvernement, mais également d’organisations représentant les personnes handicapées, qui peuvent faire remonter des propositions basées sur les besoins identifiés sur le terrain.

Conseils pour les professionnels de l’action sociale

Pour les travailleurs sociaux et les professionnels de l’action sociale, il est crucial de rester informés des décrets qui sont publiés en application de l’article L113-4. Voici quelques conseils pratiques :

1. Suivre les publications officielles : Abonnez-vous aux bulletins officiels ou aux newsletters des ministères concernés pour être alerté des nouveaux décrets.

2. Participer aux formations : Engagez-vous dans des formations continues pour comprendre les implications des nouveaux décrets sur votre pratique quotidienne.

3. Collaborer avec des associations : Travailler en partenariat avec des associations de personnes handicapées peut vous aider à mieux comprendre les besoins et à faire remonter des propositions pertinentes.

Conclusion sur l’importance de l’article L113-4

L’article L113-4 du Code de l’action sociale et des familles est un élément clé pour la mise en œuvre des politiques publiques en faveur des personnes handicapées. En permettant l’adaptation des modalités d’application par décret, il assure une réponse adéquate aux défis rencontrés par cette population. Les professionnels de l’action sociale doivent donc être attentifs aux évolutions législatives et réglementaires pour garantir un accompagnement de qualité.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


Votre avis sur ce point juridique ? Une actualité ? Une recommandation ?

Merci pour votre retour ! Partagez votre point de vue, une info ou une ressource utile.

Chat Icon