Article L113-2-1 du Code de l’action sociale et des familles
____________________________________________________________
L113-2-1
Le département et les organismes de sécurité sociale définissent les modalités assurant la reconnaissance mutuelle de la perte d’autonomie des personnes âgées selon la grille nationale d’évaluation mentionnée à l’article L. 232-2. |
Article L113-2-1 du Code de l’action sociale et des familles, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article L113-2-1 du Code de l’action sociale et des familles : Comprendre la reconnaissance de la perte d’autonomieL’article L113-2-1 du Code de l’action sociale et des familles est un texte fondamental qui encadre la reconnaissance de la perte d’autonomie des personnes âgées en France. Cet article stipule que le département et les organismes de sécurité sociale sont responsables de définir les modalités de cette reconnaissance, en se basant sur une grille nationale d’évaluation. Cette grille, mentionnée à l’article L. 232-2, est essentielle pour garantir une évaluation uniforme et équitable des besoins des personnes âgées. La grille nationale d’évaluation : un outil cléLa grille nationale d’évaluation est un instrument standardisé qui permet d’évaluer le degré de perte d’autonomie des personnes âgées. Elle prend en compte divers critères, tels que : – Les activités de la vie quotidienne : évaluation de la capacité à réaliser des tâches comme se lever, s’habiller, se nourrir, etc. Cette grille est utilisée par les professionnels de santé et les travailleurs sociaux pour établir un diagnostic précis et orienter les personnes âgées vers les services appropriés. Exemples pratiques d’application de l’article L113-2-1Prenons l’exemple d’une personne âgée, Mme Dupont, qui vit seule à domicile. Après une chute, elle éprouve des difficultés à se déplacer et à réaliser certaines tâches quotidiennes. Pour évaluer sa situation, un professionnel de santé utilise la grille nationale d’évaluation. 1. Évaluation des activités de la vie quotidienne : Mme Dupont a des difficultés à se lever et à se déplacer, ce qui impacte sa capacité à s’habiller et à se nourrir. Conseils pour les familles et les aidantsPour les familles et les aidants, il est crucial de bien comprendre le processus de reconnaissance de la perte d’autonomie. Voici quelques conseils pratiques : – Se renseigner sur la grille d’évaluation : Familiarisez-vous avec les critères de la grille nationale d’évaluation pour mieux comprendre les besoins de votre proche. Questions fréquentes sur l’article L113-2-1Qu’est-ce que la perte d’autonomie ? Qui peut demander une évaluation de la perte d’autonomie ? Quels sont les droits des personnes âgées en matière de perte d’autonomie ? Comment se déroule l’évaluation ? Les enjeux de la reconnaissance de la perte d’autonomieLa reconnaissance de la perte d’autonomie est essentielle pour garantir que les personnes âgées reçoivent le soutien dont elles ont besoin. Cela permet non seulement d’améliorer leur qualité de vie, mais aussi de favoriser leur maintien à domicile dans les meilleures conditions possibles. Les enjeux sont multiples : – Prévention de l’isolement : Une évaluation adéquate permet de mettre en place des services qui aident à lutter contre l’isolement social. Conclusion sur l’importance de l’article L113-2-1L’article L113-2-1 du Code de l’action sociale et des familles joue un rôle crucial dans la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie. Grâce à la grille nationale d’évaluation, il est possible d’assurer une reconnaissance juste et adaptée des besoins de chaque individu, garantissant ainsi un meilleur accompagnement et une qualité de vie préservée. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
Votre avis sur ce point juridique ? Une actualité ? Une recommandation ?