Article L1111-19 du Code de la santé publique
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L1111-19
Le titulaire accède directement, par voie électronique, au contenu de son dossier. Il peut également accéder à la liste des professionnels qui ont accès à son dossier médical partagé. Il peut, à tout moment, la modifier. Il peut, à tout moment, prendre connaissance des traces d’accès à son dossier. |
Article L1111-19 du Code de la santé publique, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article L1111-19 du Code de la santé publique : Accès au dossier médical partagéL’article L1111-19 du Code de la santé publique est un texte fondamental qui régit l’accès des patients à leur dossier médical partagé. Cet article souligne l’importance de la transparence et de l’autonomie des patients dans la gestion de leur santé. Accès direct au dossier médicalSelon l’article L1111-19, le titulaire du dossier médical a le droit d’accéder directement, par voie électronique, au contenu de son dossier. Cela signifie que chaque patient peut consulter ses informations médicales à tout moment, sans avoir à passer par un intermédiaire. Exemple pratique : Un patient peut se connecter à un portail de santé en ligne, où il peut visualiser ses résultats d’examens, ses prescriptions et son historique médical. Cela facilite la prise de décision concernant sa santé et permet une meilleure communication avec les professionnels de santé. Liste des professionnels ayant accès au dossierL’article précise également que le patient peut accéder à la liste des professionnels de santé qui ont accès à son dossier médical partagé. Cette fonctionnalité est cruciale pour garantir la confidentialité des informations médicales et pour permettre au patient de savoir qui peut consulter ses données. Conseil : Il est recommandé aux patients de vérifier régulièrement cette liste et de modifier les accès si nécessaire. Par exemple, si un professionnel de santé n’est plus impliqué dans le suivi du patient, ce dernier peut retirer son accès pour protéger sa vie privée. Modification des accès au dossier médicalLe droit de modifier la liste des professionnels ayant accès au dossier médical est un aspect essentiel de l’article L1111-19. Le patient a la possibilité de gérer qui peut consulter ses informations, ce qui renforce son contrôle sur sa santé. Exemple pratique : Un patient peut décider d’accorder l’accès à son dossier à un nouveau médecin traitant tout en retirant l’accès à un ancien praticien. Cela permet de s’assurer que seules les personnes pertinentes ont accès à ses données médicales. Traces d’accès au dossier médicalUn autre point important de l’article L1111-19 est la possibilité pour le patient de prendre connaissance des traces d’accès à son dossier. Cela signifie que chaque consultation de son dossier est enregistrée, et le patient peut voir qui a accédé à ses informations et à quel moment. Question fréquente : Pourquoi est-il important de connaître les traces d’accès à son dossier médical ? Conclusion sur l’importance de l’article L1111-19L’article L1111-19 du Code de la santé publique est un pilier de la protection des données de santé en France. Il garantit aux patients un accès direct et sécurisé à leur dossier médical, tout en leur permettant de gérer les accès et de suivre les consultations de leurs informations. Cette législation favorise une relation de confiance entre les patients et les professionnels de santé, tout en renforçant l’autonomie des individus dans la gestion de leur santé. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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