Article L111-1 du Code de l’action sociale et des familles
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L111-1
Sous réserve des dispositions des articles L. 111-2 et L. 111-3, toute personne résidant en France bénéficie, si elle remplit les conditions légales d’attribution, des formes de l’aide sociale telles qu’elles sont définies par le présent code. |
Article L111-1 du Code de l’action sociale et des familles, le commentaire de LegalPlanet.pro
Article L111-1 du Code de l’action sociale et des familles : Un aperçuL’article L111-1 du Code de l’action sociale et des familles est un texte fondamental qui établit le droit à l’aide sociale pour toute personne résidant en France. Cet article souligne l’importance de l’accès à l’aide sociale, tout en précisant que certaines conditions doivent être remplies pour en bénéficier. Les conditions d’attribution de l’aide socialeSelon l’article L111-1, l’accès à l’aide sociale est soumis à des conditions légales d’attribution. Cela signifie que chaque individu doit répondre à des critères spécifiques pour pouvoir bénéficier des différentes formes d’aide. Ces conditions peuvent inclure des éléments tels que : – La résidence : L’individu doit résider en France de manière stable et régulière. Les différentes formes d’aide socialeL’article L111-1 fait référence à plusieurs formes d’aide sociale qui peuvent être accordées aux résidents. Parmi celles-ci, on peut citer : – L’aide sociale à l’enfance : Destinée à protéger les mineurs en danger et à soutenir les familles en difficulté. Exemples pratiques d’application de l’article L111-1Pour illustrer l’application de l’article L111-1, prenons quelques exemples pratiques : – Exemple 1 : Marie, une mère célibataire vivant à Paris, a des difficultés financières. Elle peut demander le RSA si ses ressources sont inférieures au seuil fixé par la loi. Questions fréquentes sur l’article L111-1Qui peut bénéficier de l’aide sociale selon l’article L111-1 ?Toute personne résidant en France peut bénéficier de l’aide sociale, sous réserve de remplir les conditions légales d’attribution. Quelles sont les démarches à suivre pour demander l’aide sociale ?Les démarches varient selon le type d’aide demandée. En général, il est nécessaire de constituer un dossier comprenant des justificatifs de résidence, de ressources et de situation personnelle. Quels sont les délais de traitement des demandes d’aide sociale ?Les délais de traitement peuvent varier en fonction de la nature de la demande et de la charge de travail des services compétents. En général, il est conseillé de s’informer auprès de la caisse ou de l’organisme concerné. Les articles L111-2 et L111-3 : Dispositions complémentairesL’article L111-1 est complété par les articles L111-2 et L111-3, qui précisent davantage les modalités d’attribution de l’aide sociale. Ces articles abordent des aspects tels que : – L’évaluation des besoins : Les services sociaux doivent évaluer les besoins des demandeurs pour déterminer le type d’aide approprié. Conclusion sur l’importance de l’article L111-1L’article L111-1 du Code de l’action sociale et des familles est un pilier essentiel du système d’aide sociale en France. Il garantit un accès à l’aide pour tous les résidents, tout en établissant des critères clairs pour son attribution. Les différentes formes d’aide sociale, ainsi que les conditions d’éligibilité, sont des éléments cruciaux pour assurer le soutien aux personnes en difficulté. |
Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civilSelon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée. Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres). A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure. Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur. Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale). Conditions d’application d’un texte non encore publiéDes mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau). De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei). Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiateEn cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT). Entrée en vigueur différée et mesures transitoiresUne norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013. Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle. Cas d’annulation ou de vide juridiqueLe Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière). Non-rétroactivité des normes juridiquesLe principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore). Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière. En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse. Exceptions à la non-rétroactivitéSanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981). Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999). Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse. Rétroactivité législative : conditions constitutionnellesLe législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC). Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle. Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.
Quelle version s’applique en droit des contrats ?En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire. |
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