Article D811-83-15 du Code rural et de la pêche maritime
Article D811-83-15 du Code rural et de la pêche maritime

Article D811-83-15 du Code rural et de la pêche maritime
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D811-83-15

Avant l’examen d’une affaire déterminée, si la nature des accusations le justifie et que les deux tiers au moins des membres du conseil le demandent, les délégués de classe qui ne sont pas majeurs se retirent du conseil.

Article D811-83-15 du Code rural et de la pêche maritime, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article D811-83-15 du Code rural et de la pêche maritime

L’article D811-83-15 du Code rural et de la pêche maritime aborde une procédure spécifique concernant le retrait des délégués de classe non majeurs lors de l’examen d’une affaire déterminée. Cet article est essentiel pour garantir la protection des jeunes délégués dans des situations où la nature des accusations pourrait être sensible.

Conditions de retrait des délégués de classe

Selon cet article, le retrait des délégués de classe non majeurs est conditionné par deux critères principaux : la nature des accusations et la demande d’au moins deux tiers des membres du conseil. Cela signifie que le conseil doit évaluer la gravité des accusations avant de décider du retrait.

Exemples pratiques de mise en œuvre

Imaginons une situation où un délégué de classe est accusé de comportements inappropriés. Si les membres du conseil estiment que la nature des accusations est suffisamment sérieuse, ils peuvent voter pour le retrait des délégués non majeurs. Par exemple, si une affaire de harcèlement est portée devant le conseil, il est probable que les délégués non majeurs soient retirés pour protéger leur intégrité et leur bien-être.

Conseils pour les membres du conseil

Les membres du conseil doivent être attentifs à la dynamique de groupe lors de la prise de décision concernant le retrait des délégués non majeurs. Voici quelques conseils :

1. Évaluation objective : Avant de voter, il est crucial d’évaluer objectivement la nature des accusations.
2. Communication claire : Informer tous les membres du conseil des raisons du retrait peut aider à maintenir la transparence.
3. Sensibilité : Aborder la situation avec sensibilité est essentiel, surtout lorsqu’il s’agit de jeunes délégués.

Questions fréquentes sur l’article D811-83-15

Pourquoi est-il important de retirer les délégués non majeurs ?

Le retrait des délégués non majeurs est important pour protéger leur bien-être et leur intégrité, surtout dans des affaires sensibles.

Comment se déroule le processus de vote ?

Le processus de vote doit être formel, avec une discussion préalable sur la nature des accusations et un vote à main levée ou secret selon les règles du conseil.

Que se passe-t-il après le retrait ?

Après le retrait, le conseil peut continuer à examiner l’affaire sans l’influence des délégués non majeurs, garantissant ainsi un environnement plus sûr pour tous.

Conclusion sur l’importance de l’article D811-83-15

L’article D811-83-15 du Code rural et de la pêche maritime joue un rôle crucial dans la protection des délégués de classe non majeurs. En établissant des conditions claires pour leur retrait, cet article assure un traitement équitable et respectueux des jeunes dans des situations potentiellement délicates.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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