Article D742-16 du Code de la sécurité intérieure
Article D742-16 du Code de la sécurité intérieure

Article D742-16 du Code de la sécurité intérieure
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D742-16

En temps de paix, le ministre chargé des transports définit, en accord avec le ministre de la défense et les autres ministres concernés, la politique générale en matière de recherche et de sauvetage des aéronefs en détresse dans les zones de responsabilité française, sans préjudice des compétences du ministre chargé de la mer prévues à l’article R. 742-2.

Article D742-16 du Code de la sécurité intérieure, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article D742-16 du Code de la sécurité intérieure : Contexte et Importance

L’article D742-16 du Code de la sécurité intérieure établit les bases de la politique de recherche et de sauvetage des aéronefs en détresse. En temps de paix, cette politique est définie par le ministre chargé des transports, en collaboration avec le ministre de la défense et d’autres ministres concernés. Cet article souligne l’importance de la coordination inter-ministérielle pour assurer la sécurité aérienne.

Les Responsabilités des Ministres

Le ministre chargé des transports joue un rôle central dans la définition de la politique générale. Il doit travailler en étroite collaboration avec le ministre de la défense, qui apporte son expertise militaire, et d’autres ministres qui peuvent avoir des compétences spécifiques liées à la sécurité aérienne. Par exemple, le ministre chargé de la mer, mentionné dans l’article R. 742-2, a des responsabilités particulières concernant les opérations de sauvetage en mer.

Zones de Responsabilité Française

Les zones de responsabilité française englobent l’ensemble du territoire national, y compris les espaces aériens et maritimes. Cela signifie que la politique de recherche et de sauvetage doit être adaptée aux spécificités de chaque zone. Par exemple, les opérations en milieu urbain peuvent nécessiter des approches différentes de celles en milieu rural ou maritime.

Exemples Pratiques de Sauvetage Aérien

Un exemple pratique de la mise en œuvre de cet article pourrait être une opération de sauvetage d’un avion en détresse au-dessus de la mer Méditerranée. Dans ce cas, le ministre chargé des transports coordonnerait les efforts avec les garde-côtes et les forces aériennes pour localiser et secourir les passagers.

Conseils pour les Aéronefs en Détresse

Les pilotes d’aéronefs doivent être formés aux procédures d’urgence. En cas de détresse, il est crucial de :

1. Émettre un signal de détresse (comme le code 7700).
2. Fournir des informations précises sur la position et la nature de l’urgence.
3. Suivre les instructions des contrôleurs aériens.

Questions Fréquemment Posées

Qui définit la politique de recherche et de sauvetage ?

La politique est définie par le ministre chargé des transports, en accord avec le ministre de la défense et d’autres ministres concernés.

Quelles sont les zones de responsabilité ?

Les zones de responsabilité incluent l’ensemble du territoire français, tant aérien que maritime.

Comment se déroule une opération de sauvetage ?

Une opération de sauvetage implique la coordination entre plusieurs ministères et agences, en fonction de la localisation et de la nature de l’incident.

Quels sont les rôles des autres ministères ?

D’autres ministères peuvent apporter des compétences spécifiques, comme le ministre chargé de la mer pour les opérations en milieu maritime.

Conclusion sur l’Article D742-16

L’article D742-16 du Code de la sécurité intérieure est essentiel pour garantir la sécurité des aéronefs en détresse. La collaboration entre différents ministères et la définition claire des responsabilités sont cruciales pour une réponse efficace en cas d’urgence.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


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