Article 6 Modalités de révision de l’annexe du Code de l’action sociale et des familles
Article 6 Modalités de révision de l’annexe du Code de l’action sociale et des familles

Article 6 Modalités de révision de l’annexe du Code de l’action sociale et des familles
____________________________________________________________
6 Modalités de révision de l’annexe

Le contenu de l’annexe peut être révisé à tout moment, à la demande écrite du résident ou de la personne chargée de sa protection en cas de mesure de protection juridique, ou sur proposition de la personne de confiance désignée en application de l’article L. 311-5-1 du code de l’action sociale et des familles. Il peut également faire l’objet d’une révision à l’initiative du directeur de l’établissement, du médecin coordonnateur ou du médecin traitant en l’absence du médecin coordonnateur. Fait le……………… A Madame/Monsieur [indiquez nom et prénom du résident], [Signature] Madame/Monsieur [indiquez nom et prénom], directeur de l’établissement [indiquez la raison sociale] [Signature]

Article 6 Modalités de révision de l’annexe du Code de l’action sociale et des familles, le commentaire de LegalPlanet.pro

Article 6 : Modalités de révision de l’annexe du Code de l’action sociale et des familles

L’article 6 du Code de l’action sociale et des familles établit les modalités de révision de l’annexe, un aspect crucial pour garantir le respect des droits des résidents dans les établissements sociaux et médico-sociaux. Cet article précise les conditions dans lesquelles le contenu de l’annexe peut être modifié, assurant ainsi une flexibilité nécessaire pour répondre aux besoins des résidents.

Qui peut demander une révision de l’annexe ?

La révision de l’annexe peut être demandée par plusieurs parties prenantes :

1. Le résident : Toute personne résidant dans un établissement a le droit de demander une révision de l’annexe. Cela peut être fait par le biais d’une demande écrite, ce qui souligne l’importance de la voix du résident dans le processus.

2. La personne chargée de la protection : Dans le cas où le résident est sous une mesure de protection juridique, la personne désignée pour veiller à ses intérêts peut également initier une demande de révision.

3. La personne de confiance : Selon l’article L. 311-5-1 du Code de l’action sociale et des familles, une personne de confiance peut être désignée par le résident. Cette personne peut également proposer une révision de l’annexe, renforçant ainsi le soutien et l’accompagnement du résident.

Initiatives de révision par le personnel médical et administratif

Outre les demandes des résidents et de leurs représentants, l’article 6 permet également au personnel de l’établissement de proposer des révisions. Cela inclut :

– Le directeur de l’établissement : En tant que responsable de la gestion de l’établissement, le directeur peut identifier des besoins de révision pour améliorer les conditions de vie des résidents.

– Le médecin coordonnateur : Ce professionnel de santé joue un rôle clé dans l’évaluation des besoins médicaux et sociaux des résidents. Il peut donc proposer des modifications à l’annexe pour mieux répondre à ces besoins.

– Le médecin traitant : En l’absence du médecin coordonnateur, le médecin traitant peut également initier une révision, garantissant ainsi que les soins et l’accompagnement des résidents soient toujours adaptés.

Exemples pratiques de révisions de l’annexe

Pour illustrer les modalités de révision de l’annexe, voici quelques exemples pratiques :

– Changement de situation personnelle : Un résident qui a récemment subi une perte d’autonomie peut demander une révision de l’annexe pour inclure des services d’aide à la vie quotidienne.

– Évolution des besoins médicaux : Un résident souffrant d’une maladie chronique peut solliciter une révision pour intégrer des soins spécifiques dans l’annexe, tels que des consultations régulières avec un spécialiste.

– Amélioration des conditions de vie : Un groupe de résidents peut proposer une révision pour inclure des activités de loisirs supplémentaires, favorisant ainsi leur bien-être et leur épanouissement.

Questions fréquentes sur la révision de l’annexe

Q : Quel est le délai pour obtenir une réponse à une demande de révision ?
R : Le délai peut varier en fonction de l’établissement, mais il est généralement recommandé de traiter les demandes dans un délai raisonnable, souvent fixé par la politique interne de l’établissement.

Q : Que faire si la demande de révision est refusée ?
R : En cas de refus, le résident ou la personne de confiance peut demander des explications sur les raisons du refus et envisager de soumettre une nouvelle demande ultérieurement.

Q : La révision de l’annexe est-elle systématique ?
R : Non, la révision de l’annexe n’est pas systématique. Elle dépend des demandes formulées par les résidents, leurs représentants ou le personnel de l’établissement.

Q : Comment formaliser une demande de révision ?
R : La demande de révision doit être faite par écrit, en précisant les motifs de la demande et les modifications souhaitées. Il est conseillé de conserver une copie de la demande pour ses propres archives.

Conseils pour une demande de révision efficace

1. Rédiger une demande claire et précise : Il est essentiel de formuler la demande de manière concise, en indiquant clairement les modifications souhaitées et les raisons qui les justifient.

2. Impliquer la personne de confiance : Si possible, associer la personne de confiance à la rédaction de la demande peut renforcer son impact et assurer que tous les aspects des besoins du résident sont pris en compte.

3. Suivre l’évolution de la demande : Après avoir soumis la demande, il est conseillé de faire un suivi auprès de l’établissement pour s’assurer que la demande est bien prise en compte et pour obtenir des informations sur le processus de révision.

4. Documenter les besoins : Fournir des documents ou des témoignages qui soutiennent la demande peut aider à justifier la nécessité de la révision de l’annexe.

Conclusion

L’article 6 du Code de l’action sociale et des familles offre un cadre essentiel pour la révision de l’annexe, garantissant que les besoins des résidents sont pris en compte de manière proactive. Les modalités de révision permettent une flexibilité nécessaire pour adapter les services et les soins aux évolutions des situations individuelles.

👉 Visualiser la version en vigueur de cet article selon une date / période déterminée

Quelle est la version de cet article de Code applicable à ma situation ?

Entrée en vigueur selon l’article 1er du Code civil

Selon l’article 1er du Code civil, la loi entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, sauf disposition contraire. Ce principe s’applique également aux règlements, sauf lorsque leur exécution nécessite des mesures d’application. Dans ce cas, leur entrée en vigueur est différée.

Les lois et les actes administratifs existent dès leur promulgation ou leur signature, mais leur entrée en vigueur est subordonnée à leur publication au Journal Officiel. En l’absence de cette publication, la norme ne peut produire d’effet. Cette exigence découle de principes fondamentaux du droit administratif français, confirmés par le Conseil d’État (CE, 13 décembre 1957, Barrot et autres).

A l’exception du Code civil, les Codes sont modifiés régulièrement, surtout leur partie réglementaire, il est donc conseillé de bien comprendre que la version applicable d’un texte à une situation donnée n’est pas nécessairement celle de la date courante mais peut être antérieure.

Tant qu’une norme n’est pas publiée, elle i) Ne peut être invoquée par les tiers, ii) Ne peut leur être opposée, iii) Ne peut faire naître de droit en leur faveur.

Par ailleurs, la publication doit intervenir dans un délai raisonnable (CE, Sect., 12 décembre 2003, Syndicat des commissaires et hauts fonctionnaires de la police nationale).

Conditions d’application d’un texte non encore publié

Des mesures réglementaires peuvent être adoptées pour l’application d’une disposition existante mais non encore publiée. Toutefois, elles ne peuvent entrer en vigueur qu’à la date à laquelle la disposition principale devient elle-même opposable (CE, 27 janvier 1961, Daunizeau).

De même, des actes individuels favorables peuvent produire leurs effets dès leur signature (CE, Sect., 19 décembre 1952, Delle Mattei).

Cas de l’urgence : entrée en vigueur immédiate

En cas d’urgence, le gouvernement peut ordonner une entrée en vigueur immédiate, sous certaines conditions strictes. Cette décision est soumise à un contrôle normal du juge administratif (CE, 15 mai 2012, Fédération Interco CFDT).

Entrée en vigueur différée et mesures transitoires

Une norme peut légalement prévoir une entrée en vigueur différée, permettant à ses destinataires de s’y adapter. Ce mécanisme est notamment utilisé pour les règlements complexes ou ayant un impact important sur les professionnels. Exemples : 1er janvier, 1er avril, 1er juillet, 1er octobre. Ces dates communes sont préconisées par la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013.

Des mesures transitoires sont également requises pour respecter le principe de sécurité juridique, en particulier pour les situations contractuelles en cours ou les activités économiques nécessitant une adaptation technique ou organisationnelle.

Cas d’annulation ou de vide juridique

Le Conseil d’État reconnaît des situations justifiant une rétroactivité partielle, notamment pour combler un vide juridique, ou à la suite de l’annulation d’un acte (CE, 26 décembre 1925, Rodière).

Non-rétroactivité des normes juridiques

Le principe de non-rétroactivité interdit à une règle nouvelle de s’appliquer à une situation constituée sous l’empire d’une règle ancienne (CE, Ass., 25 juin 1948, Société du journal L’Aurore).

Une situation est « constituée » lorsque tous les faits nécessaires à l’application de la norme ont eu lieu avant l’entrée en vigueur de cette dernière.

En matière contractuelle, la non-rétroactivité est la règle, sauf dérogation législative expresse.

Exceptions à la non-rétroactivité

Sanctions pénales plus douces : elles s’appliquent de façon rétroactive (CC, 1981).

Contrats : des effets rétroactifs peuvent être prévus entre les parties (CE, Sect., 19 novembre 1999).

Mesures pour combler un vide juridique ou pour appliquer une décision contentieuse.

Rétroactivité législative : conditions constitutionnelles

Le législateur peut déroger à la non-rétroactivité, à condition de justifier d’un motif d’intérêt général suffisant, et de respecter les droits fondamentaux et la sécurité juridique (CC, 2013-682 DC).

Cette possibilité est limitée en matière répressive, où la non-rétroactivité a valeur constitutionnelle.

Quelle version d’un texte s’applique en droit pénal ?

Le principe de légalité des délits et des peines s’exprime clairement à l’article 112-1 du Code pénal : Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

👉 En droit pénal, une loi plus douce peut donc s’appliquer rétroactivement au bénéfice de l’auteur.

Quelle version s’applique en droit des contrats ?

En matière contractuelle, la version applicable du Code est celle en vigueur à la date de la signature du contrat. En d’autres termes, les droits et obligations des parties sont régis par le texte en vigueur le jour de la formation du contrat, sauf mention expresse contraire.


Votre avis sur ce point juridique ? Une actualité ? Une recommandation ?

Merci pour votre retour ! Partagez votre point de vue, une info ou une ressource utile.

Chat Icon